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Congrès du RN : «Nous ne reviendrons pas au FN», Marine Le Pen le jure

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En clôture du 17e congrès du Rassemblement national, la candidate à la présidentielle a répété son projet de «mettre en œuvre un gouvernement d’union nationale» en 2022. La contre-performance de son parti aux régionales empêche la dynamique d’«ouverture» à droite qu’elle pensait enclencher.

Ce dimanche, lors du congrès du Rassemblement national à Perpignan, Marine Le Pen s'est félicité d'une «féminisation» de son bureau, dont les principales têtes sont pourtant des hommes. (Denis Allard/Libération)
ParTristan Berteloot
Ancien journaliste politique à Libération
Nicolas Massol
et photos Denis Allard
Publié le 04/07/2021 à 19h18

On ne change pas une équipe qui perd, on la renforce. Pareil pour la ligne. Au congrès du Rassemblement national (RN), ce week-end à Perpignan (Pyrénées-Orientales), Marine Le Pen et la direction de son parti se sont tout naturellement reconduits à leur poste, avec l’appui massif des militants qui ont réélu la «patronne» à 98,35% des voix : elle était la seule candidate. A dix mois de la présidentielle et malgré les récentes gamelles électorales, la stratégie d’ouverture du mouvement d’extrême droite est plus que confortée, elle est même amplifiée. Quoi de plus naturel, puisque tout roule (en façade) ?

Dans les ruelles de la vieille ville occitane, samedi et dimanche, il fallait se lever tôt pour trouver un militant critique après la grosse déconvenue des régionales et départementales de la semaine dernière. «Ce n’est pas une contre-performance, c’est une sous-performance», euphémise un élu du Nord. «Faire 43% tout seuls [en Paca], je n’appelle pas ça une défaite