Qu’elle vaut cher, la place éligible de Thierry Mariani sur la liste RN de Jordan Bardella, aux élections européennes. Le prix : un sale quart d’heure pendant le premier débat de la campagne, organisé jeudi par Public Sénat, en partenariat avec le groupe de presse Ebra. Le motif ? La proximité du député européen Rassemblement national (RN) avec le régime de Vladimir Poutine, évidemment, mais aussi ceux de Bachar al-Assad, en Syrie, ou d’Ilham Aliev, en Azerbaïdjan. Avec gourmandise, Marie Toussaint, Raphaël Glucksmann et François-Xavier Bellamy, respectivement têtes de liste écologiste, socialiste et Les Républicains (LR), se sont adonnés tour à tour à cette séquence de punching-ball, que le jeune chef de file du RN a eu le courage de s’épargner – c’était le seul candidat dans ce cas.
Une curiosité dans ce jeu de massacre géopolitique : la macroniste Valérie Hayer, après avoir consacré un meeting entier samedi à cogner sur le RN à ce sujet, a jeudi soir préféré regarder passer les balles, réservant ses attaques aux positions frontistes sur… les questions énergétiques.
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