A force, cela ressemble à une grande malchance, voire à une fatalité. A chaque «nouveau visage» présenté par le Rassemblement national pour l’accompagner dans une élection, on se rend compte, quelques jours ou semaines plus tard, que la personne n’est pas tout à fait ce que les cadres du parti d’extrême droite avaient vendu. Voyez Matthieu Valet : flic star des plateaux télés des chaînes d’infos qui vient de faire son coming-out frontiste. Bardella a tout de suite félicité cet «homme de terrain dans une France en proie à l’ensauvagement, chef adjoint de la Bac Nord du Val-de-Marne»... La tête de liste RN a oublié de rappeler quelques états de services de son nouveau poulain : en novembre, le Canard enchaîné révélait qu‘il est sous le coup d’une enquête du service de déontologie de la police, soupçonné de s’être sucré avec des bons d’achats de la SNCF réservés à des collègues, pour un petit millier d’euros qu’il a remboursé une fois pris la main dans le sac.
Exemple un peu plus tôt avec Malika Sorel, catapultée numéro 2 de la liste de Jordan Bardella aux élections européennes. Qualifiée par le président du RN de «grande intellectuelle» qui a «servi la République», cette «personnalité» issue de la droite républicaine, peu connue, a été tout de suite été présen