Il n’y a plus de saisons : l’été bat encore son plein que le paysage se colore des lignes rouges du Rassemblement national (RN). Il avait fallu attendre l’automne, l’année dernière, pour voir le parti d’extrême droite égrener les mesures budgétaires du gouvernement de Michel Barnier considérées comme des motifs de censure. Cette fois, sitôt terminée la conférence de presse du Premier ministre sur le futur budget, mardi, les cadres frontistes n’ont pas manqué de pousser leurs cris d’orfraies. «Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons», a mis en garde Marine Le Pen, fustigeant «près de 20 milliards d’euros d’impôts et de privations», et l’absence