Emmanuel Macron est en train de «cramer la caisse» : ce verdict de Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle, est celui de toute une droite qui accuse le chef de l’Etat de mettre les fonds publics au service de sa réélection. Mal à l’aise pour dénoncer le colossal soutien de l’Etat à l’économie, au plus fort de la pandémie, elle investit le front comptable alors que le Conseil des ministres examine ce mercredi le projet de loi de finances (PLF) 2022.
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«Nous voilà en pleine euphorie dépensière», a déploré dans le Figaro le président LR de la Commission des finances de l’Assemblée, Eric Woerth, se gardant de critiquer «les dépenses exceptionnelles» liées à la crise sanitaire, mais regrettant que celle-ci ait «caché beaucoup de hausses des dépenses courantes». Réponse ce mercredi de leur ancien camarade, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, à l’occasion de la présentation du PLF à la presse : «Nous sommes des gestionnaires sérieux. […] C’est un projet de loi de finances sincère. L’ensemble des dépenses qui doivent y figurer y figurent.»
«Formule magique»
Le projet de budget pour 2022 prévoit 10,8 milliards de