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Analyse

Budget : la recette ultralibérale d’Eric Ciotti peu goûtée par ses alliés d’extrême droite

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Le chef du groupe UDR défend des mesures qui favoriseraient grandement les plus aisés et s’oppose à nombre de taxes que sa nouvelle alliée s’apprête pourtant à défendre à l’Assemblée.
Eric Ciotti et Marine Le Pen à Paris, le 24 juin 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 16 octobre 2024 à 20h03

Si le courage n’existait pas déjà, Eric Ciotti aurait pu l’inventer. Il en fallut, incontestablement, à l’ancien président de Les Républicains pour rejoindre en juin Marine Le Pen et Jordan Bardella que les sondages assuraient d’une majorité absolue dans l’hémicycle. Et Dieu sait qu’il en faut, sans doute, dans l’esprit du Niçois, pour s’opposer aux hausses d’impôt exceptionnelles sur les bénéfices des grandes entreprises et les très hauts revenus. «Aujourd’hui, le budget tel qu’il est ne me convient pas, ce n’est pas un budget courageux», a-t-il tapé du poing sur la table, mercredi matin sur France Inter, qualifiant de «socialiste» le texte du gouvernement de son ancien camarade Michel Barnier. Un «budget de facilité», que le chef du groupe Union des droites pour la Républiques (UDR) et ses quinze collègues à l’Assemblée entendent corriger avec une trentaine d’amendements déposés.

Les villes les plus riches favorisées

Courageusement, donc, les nouveaux alliés de Marine Le Pen proposent une série de baisses d’impôts et de taxes pour les plus riches, compensées par d