Marine Le Pen croit enfin tenir sa vengeance. Voilà plus de sept ans que la députée d’extrême droite rumine l’humiliation de son calamiteux débat d’entre-deux-tours, face à un Emmanuel Macron bien mieux au fait des dossiers économiques. Pas un meeting, depuis, sans que la défaite ne raille le «Mozart de la finance» et son incapacité à réduire le déficit public, passé de 2,6 % du produit intérieur brut en 2017 à 5,5 % en 2023. Les dernières prévisions, plus sombres qu’annoncées, lui donneraient enfin raison, et seraient de nature à réduire au silence la cohorte de ceux qui la tiennent pour inapte. C’est en tout cas ce que veut croire Le Pen, alors que le gouvernement présente, ce jeudi 10 octobre, son budget à Bercy.
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«Nous n’accepterons plus aucune leçon en compétence de nos adversaires politiques mais aussi de ces galaxies d’experts autoproclamés, de think tanks dont il suffit de tracer les financements pour comprendre leur propagande»,