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Imbroglio

Candidat de la droite pour 2022 : le Cevipof refuse d’être associé à LR

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Election Présidentielle 2022dossier
Encore quelques gouttes de confusion concernant la désignation du candidat à droite pour 2022. Ce qui a été présenté mercredi comme un partenariat, avec le laboratoire de recherche Cevipof, a été démenti jeudi matin. Et Christian Jacob a dû présenter ses excuses.
Le chef de fil LR, Christian Jacob, au siège de son parti à Paris ce mercredi, pour présenter la stratégie de désignation du candidat de la droite à la présidentielle 2022. (Geoffroy van der Hasselt/AFP)
par Lucie Alexandre
publié le 10 juin 2021 à 17h31

«Je présente mes excuses au Cevipof et à Martial Foucault pour la confusion et le raccourci de langage lors de ma conférence de presse. Le Cevipof n’est en rien concerné par cette étude, qui sera menée par un institut de sondage sous la supervision scientifique de Pascal Perrineau.» Voilà le tweet en forme de mea culpa dont a dû se fendre Christian Jacob ce midi, pour mettre fin à l’imbroglio dans le dernier épisode relatif à la désignation du candidat de la droite pour la présidentielle de 2022.

Alors que le patron de Les Républicains a présenté mercredi une méthode censée permettre – peut-être – de s’éviter une primaire à l’automne, la protestation la plus audible n’est pas venue d’une personnalité politique, mais de Martial Foucault, le directeur du centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Car les outils évoqués par Christian Jacob pour sélectionner leur champion, deux enquêtes d’opinion fondées sur des panels de 15 000 sympathisants de droite, ont, devant la presse, été associés de façon sibylline au laboratoire de recherche.

«Caution scientifique»

D’une part, il a été indiqué que l’élaboration des deux sondages serait supervisée par Pascal Perrineau, ex-directeur du Cevipof, aujourd’hui «chercheur associé», et surtou