Ce n’est pas la politique qui me quitte, c’est moi qui quitte la politique ! Dans la langue d’Eric Zemmour, cela donne une citation, en une du fanzine ami Causeur : «La politique est l’ennemie du peuple», illustrée par une photo du polémiste, bronzé par de longues vacances en Camargue, et sept pages d’entretien collantes de fiel contre les immigrés, évidemment, mais aussi contre la classe politique, à laquelle l’ancien éditorialiste de 66 ans n’aura pas réussi à se greffer en trois ans de… politique.
Quelques jours avant l’université d’été de son parti… politique, prévue samedi 7 septembre à Orange, dans le Vaucluse, où un millier de personnes sont attendues, l’ex-candidat à la présidentielle annonce un changement de cap pour son mouvement et lui-même. «Une révolution antipolitique est nécessaire», avance-t-il, car la politique serait pour les Français le nom d’un «labyrinthe sans fin d’hypocrisies, d’incompétence et de ratages». Zemmour a pu l’observer de près, lui qui s’était choisi pour vice-présidents Nicolas Bay et Guillaume Peltier, réputés pour leur rouerie politique, et a entassé les échecs électoraux, jusqu’aux 3,61 % de suffr