Regard inspiré au loin, en faisant son plein de super. Pour illustrer les préoccupations des Français sur la hausse des prix du carburant, Marine Le Pen s’est fait prendre en photo, pompe en main, à la station-service. Elle a affiché le cliché à son QG de campagne lundi matin, pour une conférence de presse sur l’énergie. Ou comment la candidate d’extrême droite entend soustraire les Français aux conséquences de la guerre en Ukraine sur les tarifs de l’essence et du gaz. Confrontée au même problème – hormis Emmanuel Macron – que tous les autres candidats à la présidentielle pendant la période actuelle – exister au sein d’une campagne relayée à l’arrière-plan du fait de la crise internationale –, la patronne du Rassemblement national (RN) poursuit sa partition : elle s’affiche en candidate de la «protection» du pouvoir d’achat des Français.
Pour cela, Le Pen a donc aligné lundi matin une série de mesures concrètes destinées à être appliquées dans l’urgence. «On ne calcule pas l’engrenage d’une telle situation : sur le court terme, même pas sur le moyen terme, ça va être cataclysmique», alertait-elle déjà, samedi, en marge d’un déplacement dans le Nord. Outre ses mesures déjà serinées depuis septembre – comme la baisse de la TVA sur le carburant, le fioul, le gaz et l’électricité de 20% à 5,5% –, la c