(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Avoir un ami, en politique, c’est important. Sauf quand cet ami s’appelle Dupont-Aignan.
Souvenez-vous : quand il a été réélu député de l’Essonne, en 2017, le souverainiste «rassurant» a gentiment laissé son fauteuil de maire – sur lequel il était assis depuis vingt-deux ans – de la ville de Yerres (Essonne) à son bras droit, ancien directeur de cabinet puis directeur de campagne et premier adjoint, Olivier Clodong. A l’époque, Dupont-Aignan jurait qu’il n’agissait pas seulement parce qu’il en était contraint par la loi sur le cumul des mandats, mais par retour d’ascenseur naturel à un compagnon de route, à qui la fonction était promise depuis des années. Le geste fraternel passé, le candidat à la dernière présidentielle (4,7 %) répétait partout que sa vie de «maire» était derrière lui, tout en gardant un pied dans la commune, avec un poste de conseiller municipal comme le font la plupart des députés qui