La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a réduit de 200 000 euros le montant du remboursement dont va bénéficier Eric Zemmour pour sa campagne présidentielle, soit non seulement la plus importante sanction infligée à l’un des candidats de 2022, mais aussi a priori la plus grosse «modulation» de son histoire. Une inconnue demeure, car l’instance a rendu publiques vendredi matin ses décisions sur les dépenses et recettes de tous les prétendants à l’Elysée, sauf celle concernant Marine Le Pen qui, comme Libération l’a révélé, a formé un recours devant le Conseil constitutionnel, «gelant» sa publication en attendant que son cas soit tranché. Pour elle, la CNCCFP a seulement précisé que le compte avait été «approuvé», mais avec «des réductions de remboursement».
Pour Zemmour, qui a dépensé environ 11 millions d’euros pour faire campagne, la commission ne lui remboursera qu’un peu plus de 7,8 millions d’euros, contre les 8 004 225 euros auxquels il aurait dû avoir droit comme tout candidat ayant dépassé les 5% le jour de l’élection. Elle lui rep