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Attaques

Condamnation de Marine Le Pen : après le déni, la riposte à tout va

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Affaire des assistants: le RN en procèsdossier
Au lendemain du jugement condamnant leur cheffe de file à une peine d’inéligibilité, les élus du RN et leurs alliés vitupèrent tant contre l’institution judiciaire que contre la magistrate qui a signé la décision.
Eric Ciotti durant les questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 1er avril 2025. (Anne-Christine Poujoulat/AFP)
publié le 1er avril 2025 à 20h29

«Le système», «l’oligarchie», les «juges rouges» : après le déni, la colère, deuxième étape du deuil. La première a duré plus que de raison, au Rassemblement national (RN), où la condamnation de Marine Le Pen, lundi 31 mars, à cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat, a laissé hébétés la quasi totalité des cadres. Par superstition ou aveuglement, nul dans le parti d’extrême droite n’avait osé imaginer que la triple candidate à l’élection présidentielle ne pourrait probablement pas en briguer une quatrième en 2027.

Un nouveau jour se lève, mardi, sur une phase de colère. Elle déferle sur toutes les matinales de radio et de télé, contre le principal objet du ressentiment frontiste : la justice en général et Bénédicte de Perthuis en particulier, la magistrate coupable d’avoir immolé Marine Le Pen, c’est-à-dire d’avoir appliqué la loi en condamnant les responsables