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Congrès du PS : les anti-Faure à la pêche aux «socialistes de l’extérieur» en Occitanie

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La présidente de région, Carole Delga, et le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, ont sillonné le territoire, mercredi 21 mai, dans le cadre de la campagne du second pour la tête du parti.
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et candidat à la présidence du PS, au premier plan, et Carole Delga, présidente de la région Occitanie. (Charly Triballeau/AFP)
par Stéphane Thépot, correspondant à Toulouse
publié le 22 mai 2025 à 10h42

Contrairement à la droite, où le duel Retailleau-Wauquiez a permis de tripler les adhérents au parti Les Républicains, la perspective du 81e congrès du PS, mi-juin à Nancy, ne suscite aucun tsunami populaire. «On est 40 000, c’est moins qu’[au précédent congrès à] Marseille» en 2023, lâche Nicolas Mayer-Rossignol, candidat à la tête du parti, de passage à Toulouse, mercredi 21 mai. Le maire de Rouen s’affiche pourtant confiant aux côtés de Carole Delga, présidente de la région Occitanie. Les deux animateurs de la fronde contre l’actuel secrétaire général Olivier Faure ont soigneusement évité le siège de la fédération de Haute-Garonne, cataloguée «fauriste» depuis les élections à couteaux tirés du dernier congrès. «Il y a plus de socialistes à l’extérieur qu’à l’intérieur du parti»,