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Copinages et folie des grandeurs : l’exorbitante ardoise de la campagne européenne de Marion Maréchal

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Un an après sa candidature, suivie de sa rupture avec Reconquête, la nièce de Marine Le Pen et son ancien parti se querellent sur l’addition très salée de la campagne, alourdie par d’étonnantes pratiques.
Marion Maréchal lors d'un meeting en soutien à Marine Le Pen, place Vauban, à Paris, le 6 avril 2025. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
publié le 18 juin 2025 à 15h05

La poussière n’est pas encore retombée entre Marion Maréchal et son ancien parti, Reconquête. L’an passé, un psychodrame avait vu la nièce de Marine Le Pen quitter le parti d’Eric Zemmour, dont elle avait mené la liste aux élections européennes. Le résultat avait été électoralement médiocre (5,47 % des voix) et… particulièrement coûteux, avec une facture à 5,4 millions d’euros. C’était environ un million de plus que la somme maximale remboursable par l’Etat. En outre, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) avait exclu près de 400 000 euros des frais remboursables, en partie pour des prestations surfacturées par des proches de Marion Maréchal, peu ou mal justifiées.

L’histoire n’est pas finie : selon nos informations, l’eurodéputée réclame aujourd’hui à Reconquête une partie de la somme retoquée par le gendarme administratif. L’élue d’extrême droite – qui n’a pas répondu à nos sollicitations – aimerait que