Combien sont-ils, tombés des nues, à se ronger les ongles derrière leur écran ? 120 ? 140 ? Plus ? Une fois n’est pas coutume, l’ensemble des députés du Rassemblement national, français et européens, et même des cadres nationaux, ont été conviés à la réunion en visio donnée depuis le siège du parti, où si peu d’entre eux ont leurs habitudes. Mais ce lundi 31 mars, l’heure est grave. Marine Le Pen vient de recevoir sa condamnation à quatre ans de prison dont deux ferme (elle porterait un bracelet électronique), 100 000 euros d’amende et, surtout, cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate, dans l’affaire des assistants fictifs du RN. De quoi rendre impossible, sauf décision contraire en appel, une quatrième tentative à l’élection présidentielle.
Après une courte allocution de la cheffe, ses lieutenants se tournent vers l’assemblée virtuelle pour «quémander», selon les mots d’un par