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Prise de tête

Législatives : dans la macronie, les complications d’une coalition

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Elections législatives 2024dossier
Si l’exécutif voit s’éloigner l’hypothèse d’une majorité absolue pour le Rassemblement national, l’affaiblissement annoncé de la majorité sortante risque de lui faire perdre la maîtrise d’une hypothétique union.
Gabriel Attal après le Conseil des ministres, mercredi. (Daniel Dorko/Daniel Dorko)
publié le 3 juillet 2024 à 21h22

Sur le perron de l’Elysée, les trois premiers à s’échapper du Conseil des ministres mercredi à 11h30 connaissent des sorts différents. Marie Lebec (Relations avec le Parlement) est bien partie pour être réélue députée dans les Yvelines, Stanislas Guérini (Fonction publique) est en difficulté à Paris et Patricia Mirallès (Anciens Combattants) s’est désistée dans l’Hérault pour faire barrage au Rassemblement national. Etait-ce le dernier Conseil du gouvernement de Gabriel Attal ? Les ministres pourraient être convoqués une ultime fois dans la foulée du second tour. «Mais pas sûr que ce soit maintenu», jauge un conseiller de l’exécutif. «La consigne, c’est de ne pas parler de l’après-7 juillet !» renchérit un autre.

A mesure que les 216 désistements entre les candidats du Nouveau Front populaire (NFP) et du bloc central s’égre