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Dans le déni de la défaite, les macronistes rêvent de coalition

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Le camp présidentiel élabore de nombreux scénarios où il occupe un rôle central mais peine à prendre en compte la nouvelle donne sortie des urnes.
Yaël Braun-Pivet à l'Assemblée nationale, ce mardi. (Denis Allard/Libération)
publié le 10 juillet 2024 à 6h11

Pendant qu’Emmanuel Macron fête avec les grands de ce monde les 75 ans de l’Otan à Washington, mercredi et jeudi, les députés sont priés de ranger leur chambre. Après la saignée subie par son camp aux élections législatives, le chef de l’Etat, qui recevait, selon le Figaro, le président LR du Sénat, Gérard Larcher, mardi soir refuse toujours d’appeler les dirigeants du Nouveau Front populaire (NFP) pour nommer l’un des leurs à Matignon.

Malgré l’accusation de «coup de force démocratique» dans un communiqué de la gauche unie, il attend le 18 juillet, date limite pour constituer les groupes politiques au Palais-Bourbon. «On est sur la même ligne depuis dimanche soir. L’Assemblée nationale doit se structurer, insiste-t-on à l’Elysée. Il y a énormément d’incertitudes sur les blocs et, en leur sein, sur la domination des uns et des autres. Tout cela a un impact énorme sur les choix du Président, qui est en position d’arbitre et de garant des institutions.»

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