Quand le Rassemblement national (RN) est en campagne et a besoin de se dédouaner des déclarations trop douteuses de ses alliés européens, Marine Le Pen compare son groupe au Parlement de Strasbourg à un «règlement de copropriété». «On se met d’accord sur les règles et chacun fait à peu près ce qu’il veut dans son logement», disait, début 2024, la leader d’extrême droite après la révélation que plusieurs cadres du parti ami d’alors, Alternative für Deutschland (AfD), avaient participé à une réunion secrète pour discuter de la «remigration» des «citoyens allemands non assimilés». Un an et demi plus tard, l’image a bien changé. «Ce groupe est uni comme les doigts de la main […] par une vision commune de la vie et du monde», susurre d
Reportage
Dans le Loiret, Bardella et Le Pen s’entourent d’Européens réacs et xénophobes «unis comme les doigts de la main»
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Lors du grand meeting organisée par le RN dans le Loiret, lundi. (Stephane Lagoutte/MYOP pour Libération)
par Nicolas Massol
publié le 9 juin 2025 à 21h03
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