Même pas peur ! Lundi soir, dans une brasserie du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati avait donné rendez-vous à ses sympathisants pour leur parler du «parachutage» de Michel Barnier pour une législative partielle dans son jardin doré dont elle est maire. Cash, la ministre de la Culture attaque d’entrée de jeu : «La question, c’est Paris.» C’est son obsession : succéder à Anne Hidalgo en 2026. Or, dit-elle, «il ne peut pas y avoir deux candidatures à Paris». La droite a payé le prix des divisions dans la capitale, empilant les défaites depuis 2001… «Je ne me laisserai pas prendre à la division», prévient Dati, qui assure ne pas être «dans [des] petites négociations». Pas le genre de celle qui s’est pourtant vantée d’avoir reçu le soutien d’Emmanuel Macron pour les municipales avant son entrée au gouvernement…
Pour elle, aucun doute, Barnier est «instrumentalisé» par des élus LR – les sénateurs de la capitale et les maires d’arrondissement, même si elle ne les cite pas – opposés ou réticents à voter pour elle l’an prochain. Du flan, dézingue Dati devant