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Déni

Jean-Marie Le Pen : au Rassemblement national, une mort qui efface tout

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Si Marine Le Pen ne s’est pas exprimée ce mardi 7 janvier, ses lieutenants ont préféré oublier les aspects les plus embarrassants du fondateur du FN.
Marine Le Pen au congrès du Front national, à Tours, le 16 janvier 2011. (Laurent Troude/Libération)
publié le 7 janvier 2025 à 15h24

La France a bien failli perdre deux Le Pen en une journée. En déplacement, mardi matin, à Mayotte, la cheffe de file du Rassemblement national (RN) partait de Grande-Terre à bord d’une barge quand une autre embarcation est venue percuter la sienne. Elle «arrivait très très vite, c’était inévitable, ça a tapé assez fort», raconte la miraculée à la chaîne Mayotte la 1ère, qui ajoute : «On a eu de la chance.» Marine Le Pen en sort indemne mais cinq blessés légers ont dû être transportés à l’hôpital. Quelques heures plus tard, autre secousse. En escale à Nairobi, sur le chemin du retour vers la métropole, la députée d’extrême droite apprend le décès de son père, Jean-Marie Le Pen, à l’âge de 96 ans… par la bouche de journalistes, qui l’accompagnent, et ont eux-mêmes découvert la nouvelle par une dépêche AFP. «C’était la stupeur dans les équipes», raconte l’un d’entre eux à France Info. C’est en fait Philippe Olivier, conseiller spécial de la leader frontiste et mari de