Dimanche, hormis à Paris, Lyon, en Corse, ainsi qu’en Guyane et en Martinique pour l’outre-mer, on votera deux fois. Pour les régionales, qui mobilisent médias nationaux et instituts de sondages, mais aussi pour les départementales. 15 788 candidates et candidats formant, depuis la réforme électorale de 2014, 7 894 binômes femmes-hommes, dans 2 054 cantons. Depuis 2015, la droite classique est majoritaire dans 64 des conseils départementaux, notamment chargés de l’entretien des routes, des collèges ou encore de la gestion de plusieurs aides sociales parmi lesquelles le revenu de solidarité active (RSA) dont les bénéficiaires ont augmenté avec la crise économique et sociale consécutive à la crise sanitaire. Le parti Les Républicains en dirige 37, l’UDI et les Centristes 9 (plus 18 divers droite). La gauche préside encore 28 exécutifs départementaux (24 pour le PS, 1 pour les radicaux, 1 pour le PCF et 2 pour les divers gauche). Avec le concours du Modem et de quelques transferts venus de la droite après 2017, la majorité présidentielle en a 4 et le Rassemblement national aucun. L’avènement du «nouveau monde» dans cet échelon issu de la Révolution française, souvent appelé à disparaître, mais bien enraciné, devrait attendre encore quelques mandats.
A droite, la préservation des acquis
A l’ombre de régionales moins sereines qu’espéré, les dépa