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Sauterie

Députés RN, complotistes, journalistes du «JDD» et chanteur néofasciste : à Paris, la soirée secrète de toutes les extrêmes droites

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Le patron de Radio Courtoisie a organisé jeudi 20 mars à Paris la troisième édition des «soupers de la Doyenne», un format qui doit permettre aux activistes les plus radicaux de fréquenter les cadres les plus fréquentables de l’extrême droite. Voire plus si affinités.
L'objectif des «Soupers de la doyenne», dont la troisième édition a eu lieu ce jeudi 20 mars, est simple : mélanger toutes les extrêmes droites, qui souvent se brouillent, pour travailler ensemble. (Denis Allard/Libération)
publié le 21 mars 2025 à 13h38

Vous êtes d’extrême droite, journaliste, député, universitaire en quête d’opportunités professionnelles ? Vous cherchez à faire fructifier votre réseau ou à courtiser une donzelle de votre bord politique ? Ces soirées sont faites pour vous. Sous l’égide de Pierre-Alexandre Bouclay, président de Radio Courtoisie, la très maurrassienne «radio libre du pays réel», s’est tenue jeudi soir la troisième édition des «Soupers de la doyenne», au café Drouot, dans le IXe arrondissement de Paris. Après 20 heures, plusieurs dizaines de sympathisants se sont pressées dans un salon privé discrètement réservé pour l’occasion, avant de se répandre en terrasse. Libération s’est procuré la liste des invités. On y trouve toute la palette de la réaction : de la presse (Valeurs actuelles, le Journal du dimanche (JDD), le Figaro Magazine) à certains députés du Rassemblement national (RN), en passant par des figures du complotisme, de la Nouvelle Droite, des identitaires et jusqu’à Fabrice Robert, leader de Fraction, le vieux groupe de rock identitaire français, antisémite, néofasciste, très tatoué et rasé de près au niveau du crâne.

Une bien belle l