Aux visiteurs passant une tête au nouveau siège de Renaissance, avenue Robert-Schuman, dans le VIIe arrondissement, Gabriel Attal montre d’un geste les fenêtres du pôle élections, «en embuscade». Sait-on jamais, la foudre pourrait s’abattre encore une fois… Dans l’écurie macroniste comme au sein des autres états-majors, on se prépare à la dissolution. Qui ne l’envisage pas, chez les députés, depuis qu’Emmanuel Macron a retrouvé son pouvoir d’envoyer valser l’Assemblée, cet été, un an après avoir activé l’article 12 de la Constitution ?
Le scénario avait pris encore un peu plus d’épaisseur depuis la chute de François Bayrou, début septembre, et la démission de Sébastien Lecornu, lundi 6 octobre. Même si, mercredi soir sur France 2, à l’issue d’un marathon d’ultimes négociations avec les forces politiques, l’ex-Premier ministre a jugé que «la situation permet» à Emmanuel Macron de nommer un chef du gouvernement «dans les 48 huit prochaines heures». «Chemin» confirmé par l’Elysée quelques minutes après son intervention. Jamais dissipée, la possibilité d’un scrutin anticipé met les appareils partisans en branle. Et ce n’est pas parce qu’Emmanuel Macron éloigne le doigt du bouton qu’ils vont lever la garde…
Chez Renaissance, «les affiches et les tracts sont prêts»
A la tête du parti présidentiel depuis décembre, Att