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Législatives anticipées : quelles conséquences aura la dissolution de l’Assemblée nationale ?

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Calendrier, travaux parlementaires, précédents sous la Ve République… Tour d’horizon des questions soulevées par la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée dimanche soir par Emmanuel Macron.
A l’Assemblée, l’ensemble des travaux parlementaires s’arrêtera après la publication du décret de la dissolution, publié au Journal officiel. (Xose Bouzas/Hans Lucas)
publié le 10 juin 2024 à 9h00

Une allocution surprise et les lumières s’éteignent au Palais-Bourbon. Dimanche soir, dans la foulée des élections européennes perdues pour le camp présidentiel, largement distancé par le Rassemblement national, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. «J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote», a déclaré le chef de l’Etat depuis l’Elysée, activant l’article 12 de la Constitution et avant d’affirmer : «La France a besoin d’une majorité claire.» La tenue du premier tour des législatives a été fixée au 30 juin ; le second au 7 juillet. Imprévu, le coup de poker a secoué l’ensemble de l’échiquier politique.

Que dit la Constitution ?

La dissolution de l’Assemblée est encadrée par l’article 12 de la Constitution de 1958. Celui-ci prévoit que «le président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale». Avant son annonce, le chef de l’Etat a donc dû solliciter le Premier ministre Gabriel Attal, la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet et son homologue au Sénat, Gérard Larcher.

La Constitution précise également qu’aucune nouvelle dissolution de l’Assemblée ne