Cette fois-ci, le démenti est venu d’Emmanuel Macron lui-même. En voyage officiel à Madagascar, le président de la République s’en est pris à l’agence de presse Bloomberg, dont une dépêche affirmait mardi 22 avril qu’il consultait ses proches sur le scénario d’une dissolution pour convoquer des élections législatives anticipées à l’automne ou en même temps que les municipales de mars 2026. «Ce n’est pas sérieux de la part de Bloomberg d’avoir écrit ça, s’est-il agacé devant une poignée de journalistes. Je n’ai jamais dit ni envisagé une telle chose.» Le compte X de l’Elysée avait déjà opposé un démenti mardi.
Alors qu’une dissolution sera à nouveau possible dès juillet, un an après la précédente, les spéculations repartent de plus belle sur les intentions du Président. Echaudées par le millésime 2024, ses troupes sont en général peu pressées de renouveler l’expérience, quand bien même la cote du chef de l’Etat, en hausse de quatre points en un mois