Avoir un bon copain… Emmanuel Macron ne misait sans doute pas sur ses «alliés» pour l’aider à sortir la tête de l’eau. Les patrons de son parti, Renaissance, et d’Horizons, Gabriel Attal et Edouard Philippe, l’ont poussé encore plus loin du bord. Lundi soir 6 octobre sur TF1, le premier a reconnu que depuis la dissolution de 2024 qui l’a sèchement éjecté de Matignon, il ne «comprend plus les décisions» du chef de l’Etat. Revenant à la charge sur sa proposition de désigner un «préfigurateur» neutre pour accorder les partis, Attal déplore, chez Macron, «une forme d’acharnement à vouloir garder la main» et l’appelle à «partager le pouvoir».
Si Edouard Philippe «comprend» les plans du président de la République, il lui arrive, en revanche, «d’être en désaccord assez net avec lui». Le Havrais s’est livré mardi matin 7 octobre à un réquisitoire, observant désolé «l’affaissement de l’Etat» qui «n’est plus tenu». Pour «garantir la continuité des institutions» et «donner de la visibilité à tout le monde», Philippe propose à Macron d