Politique-fiction. La candidate socialiste à la présidentielle ne décolle toujours pas. Les sondages placent Anne Hidalgo au fond de la classe. Nous sommes en décembre. Les roses s’interrogent : stop ou encore ? Le premier secrétaire, Olivier Faure, sort sa petite calculatrice. Il fait les comptes. Les socialistes peuvent-ils se permettre de perdre des millions – pas de remboursement en dessous de 5% des suffrages – et se lancer dans la course aux législatives déplumées ? La maire de Paris fait marche arrière. Elle prend son téléphone. Yannick Jadot est au bout du fil.
Politique réelle. Les écologistes s’interrogent sur la fiction. Comment réagir en cas de désistement de la socialiste ? Marine Tondelier, l’une des porte-parole du candidat vert, répond dans un premier temps : «Ce n’est pas notre sujet et cette décision ne nous appartient pas. Aujourd’hui, on se concentre sur notre campagne.» La conseillère régionale des Hauts-de-France dit une vérité. Les écologistes cherchent en priorité à se faire entendre dans une campagne menée par le brouhaha de l’extrême droite. Yannick Jadot espère être celui qui dessine un autre imaginaire. On insiste un peu avec Marine Tondelier. «La porte est ouverte à tous ceux qui se retrouvent dans notre candidature et dans l’écologie politique. Mais celui qui rejoint notre campagne doit avoir conscience qu’il rejoint un programme et un candidat», dit-elle.
Main dans la main
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