Le risque de voir le parti de Marine Le Pen accéder au pouvoir lors des élections régionales les 20 et 27 juin n’est réellement envisagé qu’en Provence-Alpes-Côte-d’Azur même si ses listes peuvent arriver en tête au premier tour dans d’autres régions.
La première élection de 1986 qui s’est tenue le même jour que les législatives a acté pour longtemps la domination du duo de la droite (RPR et UDF). En 1998, en pleine époque gauche plurielle, les exécutifs s’équilibrent un peu entre la gauche et la droite.
En 2004, le changement de scrutin pour un mode à deux tours permet de renforcer la liste arrivée en tête et d’éviter les alliances fâcheuses avec le FN. Une vague rose permet alors au Parti socialiste et à ses alliés d’emporter quasiment toutes les régions. Vague qui se confirme en 2010 pour la dernière élection à 26 régions (22 métropolitaines et 4 outre-mer).
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La réorganisation des régions sous François Hollande a abouti en 2016 à un total de 13 régions métropolitaines par fusion de certaines des 22 précédentes. En 2015, le parti Les Républicains récupère six régions pour sa première participation à une élection sous ce nom. Deux de ces victoires sont obtenues grâce à un désistement des listes de gauche au deuxième tour, afin de faire barrage au Front national.
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