Menu
Libération
Agenda

Elections législatives : le calendrier de l’après-premier tour en 8 dates

Après les résultats de dimanche 30 juin au soir les candidats sont lancés dans une campagne express avec en ligne de mire le second tour du 7 juillet, puis la première session de la nouvelle Assemblée nationale moins de deux semaines après.
Tout va de nouveau aller très vite après le premier tour dimanche 30 juin au soir jusqu’à l’arrivée dès nouveaux députés dans l’hémicycle Assemblée nationale, mi-juillet. (Isabelle Souriment/Hans Lucas via AFP)
publié le 1er juillet 2024 à 8h00

Dépôt des candidatures en préfecture, ouverture du vote électronique, vote anticipé dans certains territoires ultramarins… Après une campagne éclair, tout va aller très vite après le premier tour dimanche 30 juin au soir jusqu’à l’arrivée des nouveaux députés dans l’hémicycle Assemblée nationale, mi-juillet. Libération récapitule les échéances majeures de la séquence politique à venir.

Mardi 2 juillet, 18 heures : date limite de dépôt en préfecture. C’est la date butoir pour les candidats qualifiés à l’issue du premier tour des législatives et souhaitant se présenter au second tour. Après cette limite, il sera possible d’établir un état des lieux précis des forces en présence dimanche 7 juillet. L’enjeu majeur est celui des circonscriptions dans lesquelles trois candidats se sont qualifiés, avec des triangulaires qui pourront dans certains cas favoriser une victoire de l’extrême droite. Les candidats qui envisagent de se désister pour éviter un tel scénario auront donc près de quarante-huit heures après le premier tour pour prendre leur décision.

Mercredi 3 juillet, 12 heures : ouverture du vote électronique pour l’élection des députés des Français établis hors de France. Celui-ci pourra avoir lieu jusqu’au lendemain à 18 heures, selon le décret de convocation des élections.

Vendredi 5 juillet, minuit : clôture de la campagne électorale. A partir de cette date, toute propagande officielle est interdite, ainsi que les réunions électorales ou les distributions de tracts.

Dimanche 7 juillet : second tour des élections législatives. Il aura lieu dès le samedi à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, en Polynésie française et dans les bureaux de vote ouverts par les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain. Comme d’habitude, les bureaux de vote seront ouverts de 8 heures à 18 heures, avec extension jusqu’à 20 heures dans les grandes villes.

Jeudi 18 juillet : c’est le début d’une session parlementaire «de plein droit», c’est-à-dire qu’elle ne peut être ni ouverte ni close par le président de la République. A cause des Jeux olympiques, la session était censée s’arrêter assez tôt cette année, le 12 juillet. Mais selon l’article 12 de la Constitution, après une dissolution, l’Assemblée de nouveaux députés «se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection», qui tombe également le 18 juillet. C’est ce même jour que devrait avoir lieu la composition des groupes politiques, l’élection de la présidence de l’Assemblée et du bureau.

A partir du moment où ils siègent, les nouveaux députés vont aussi pouvoir, en théorie, déposer une motion de censure. Et donc renverser le gouvernement si elle est adoptée à la majorité.

Jeudi 18 juillet, 18 heures : le même jour, c’est la date limite de recours des contentieux pour contester le résultat dans une circonscription. Si la victoire a été acquise dès le premier tour, la date limite est le 11 juillet à 18 heures.

Vendredi 19 juillet : selon Benjamin Morel, maître de conférences en science politique à l’université Paris II, la formation des huit commissions permanentes ne devrait intervenir que le lendemain de l’ouverture de la session.

Jeudi 1er août : l’Assemblée siège ensuite de plein droit pendant une durée de quinze jours, ce qui nous emmène jusqu’au 1er août, soit huit jours après le début des Jeux olympiques de Paris, qui doivent commencer le 26 juillet.