Marine Le Pen hait les mensonges qui vous ont fait tant de mal. Ceux du «cirque» des chefs de partis qui, ce mercredi 8 octobre, font antichambre à Matignon et préféreraient, selon elle, «se couper un membre plutôt que de perdre leur place». Ou ceux des politiques qui «font de grands discours contre le Mercosur [l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et l’Amérique du Sud, en cours de négociations, ndlr] et donnent ensuite l’aval à la Von der Leyen pour l’appliquer». Marine Le Pen, elle, ne ment pas. La terre non plus, qu’elle est allée fouler à la foire de Cournon, à deux pas de Clermont-Ferrand, en Auvergne.
En politique rouée, la députée d’extrême droite fait mine de s’insurger à l’idée que certains commentateurs aient imaginé une seconde que la crise institutionnelle actuelle aurait pu lui faire annuler ce rendez-vous avec ses si chers agriculteurs. «Je préfère être ici qu’à Paris à parler de sujets fondamentaux pour l’ensemble du peuple français, à les soutenir ici plutôt que de commenter des hypothèses», décoche-t-elle à son arrivée, sous le soleil d’automne qui dégage le Puy-de-Dôme et son antenne, en arrière-plan. En privé, ses équipes se réjouissent des belles images que leur