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Présidentielle: Poutine et Al-Assad, «deux grands amis» de Le Pen selon Macron

Election Présidentielle 2022dossier
Emmanuel Macron sur France Culture et France 5, Marine Le Pen en déplacement à Caen... L’actualité de la campagne ce lundi.
Vladimir Poutine et Bachar al-Assad à Sotchi, en novembre 2017. (Mikhail Klimentyev/AP)
publié le 18 avril 2022 à 9h41
(mis à jour le 18 avril 2022 à 20h52)

En résumé :

- Un rapport européen de lutte contre la fraude accuse Marine Le Pen d’avoir personnellement détourné 137 000 euros d’argent public.

- Journée service public pour Emmanuel Macron : le président-candidat est interrogé ce lundi matin sur les ondes de France Culture et sera l’invité ce soir de l’émission C à vous sur France 5.

- Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, sera en déplacement ce lundi à Caen (Calvados). Elle s’exprimera notamment au micro de l’émission Ma France, diffusée sur France Bleu Normandie Caen à 13 heures.

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Poutine et Al-Assad, «deux grands amis» de Marine Le Pen selon Macron. Emmanuel Macron n’a pas voulu fixer de «lignes rouges» infranchissables à la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine car c’est ce qui avait été fait avec la Syrie en 2013. Or «il n’y a pas eu de réaction» après l’utilisation d’armes chimiques par Bachar al-Assad contre sa population, largement aidé par Vladimir Poutine, «deux grands amis de la grande amie d’extrême droite», en a profité pour glisser Macron. Une absence de réaction qui avait «affaibli» la France et ses alliés. Par ailleurs, alors que Zelensky l’a invité à venir à Kyiv pour constater qu’un «génocide» était en cours, le Président a répondu : «J’irai à Kyiv mais quand ce sera utile.»

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Edouard Philippe en profite pour taper sur François Bayrou. Toujours dans le Figaro, quand on lui demande quel écueil il faudrait éviter dans la formation d’un parti unitaire de la majorité, le patron du parti Horizons balaie : «Je n’ai aucune envie de commenter quelque chose qui n’est pas à l’ordre du jour avant le second tour, et dont je ne connais pas les contours. En 2002, j’ai été l’un des artisans de la création de l’UMP. Le débat entre l’unité et la diversité se posait déjà. Certains prônaient d’aller très loin dans l’unité, d’autres de respecter la diversité.» Et n’oublie pas de tacler François Bayrou. Pour rappel, le lancement de la «Maison commune» de la majorité en novembre avait provoqué des frictions entre ce dernier, vantant son Modem comme principal associé de Macron, et Edouard Philippe, un brin plus émancipé. Ainsi il lance, irnoqie : «François Bayrou disait : “Si nous pensons tous la même chose, c’est que nous ne pensons rien.” Il est toujours important d’avoir en tête les grands auteurs.»

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Occupation d’Extinction Rebellion à Paris : «On ne peut pas attendre cinq ans de plus.» Plusieurs centaines de militants écologistes ont bloqué pendant trois jours la circulation sur le boulevard Saint-Denis dans la capitale. Leur mot d’ordre : replacer l’écologie au cœur du débat politique avant un second tour entre deux candidats qu’ils ne jugent pas à la hauteur de l’urgence climatique. Notre reportage.

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Dans «le Figaro», Edouard Philippe et «la fable de Perette et le Pot au lait». L’ancien Premier ministre de Macron balaie les sujets dans une interview parue ce lundi soir sur le site du Figaro. Il évoque notamment les ennemis d’hier devenus amis d’aujourd’hui, à l’image de Christian Estrosi ex-LR et d’Elisabeth Guigou, ex-PS. «Je me réjouis que des gens rejoignent la majorité. D’autant plus qu’il est arrivé que certains ralliés d’aujourd’hui aient des mots assez critiques contre ceux qui l’ont rejointe hier. Je leur dis “bienvenue”. Ensuite, je vois bien que certains font des plans sur la structuration d’une future majorité, alors que la présidentielle n’est pas jouée. Tout cela me semble furieusement relever de la fable de Perette et le Pot au lait. Je recommande vivement à chacun de se consacrer à la campagne pour éviter que Marine Le Pen soit élue.»

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Autour de Marine Le Pen dans le Calvados : «Les Français chez eux et les étrangers dehors.» La candidate RN était ce lundi en déplacement à Saint-Pierre-en-Auge dans le Calvados, commune acquise à sa cause qui l’a placée en tête au premier tour. A moins d’une semaine du second tour, elle a insisté sur le côté «social» qui l’a aidée à accéder au second tour. Notre reportage.

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Marine Le Pen se prend les pieds dans le voile. La candidate du RN patauge depuis quelques jours sur sa proposition d’interdire les «tenues islamistes» dans l’espace public. En quelques jours, l’interdiction du port du voile dans l’espace public, telle que Marine Le Pen la prévoit en cas d’élection (étendue d’ailleurs à toutes «les tenues islamistes»), est devenue un bourbier. Lire notre article.

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Après le mauvais score de Jadot à la présidentielle, un porte-parole d’EE-LV demande un changement de direction. La motion minoritaire «le Souffle», qui a récolté près de 20% des suffrages au congrès écologiste de 2019, demande qu’une direction intermédiaire soit mise en place jusqu’à l’automne et que la composition de la cellule censée négocier avec les autres partis de gauche pour les législatives soit élargie. Lire notre article.

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«L’extrême droite et ce que je défends, ce n’est pas la même chose», lance Macron. «Quand on doit choisir, on doit regarder la nature des projets. Et là, ce qui me met en colère, c’est les gens qui disent ‘ça se vaut’. Pardon, mais c’est pas la même chose, le projet de Marine Le Pen et le mien. L’extrême droite et ce que je défends, ce n’est pas la même chose», estime Emmanuel Macron dans un entretien à Quotidien diffusé ce lundi, enregistré samedi à Marseille. «Si les Français me font confiance le 24 avril, je sais très bien, comme c’était le cas il y a cinq ans, qu’il y a une partie des gens qui ont voté pour moi qui l’auront fait pour faire barrage au Front national, et donc ça veut pas dire qu’ils me font un chèque en blanc et qu’ils soutiennent et trouvent formidable chaque point de mon programme», a poursuivi le président-candidat. Rappelons qu’il y a encore quelques jours, Emmanuel Macron estimait qu’ «il n’y [avait] pas eu de front républicain» lors de son élection en 2017.

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Salah Abdeslam a-t-il appelé à voter Emmanuel Macron ? Plusieurs personnalités liées à la mouvance antivax et /ou proche de l’extrême droite ont relayé des propos attribués à Salah Abdeslam selon lesquels il aurait appelé à voter Emmanuel Macron contre Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle, le 24 avril. Des affirmations fausses. Lire l’article de CheckNews.

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Marine Le Pen à Arras jeudi soir. Malgré les critiques du camp Macron et l’image d’une «campagne en chausson», Marine Le Pen terminera sa campagne d’entre deux tours sur ses terres électorales, à Arras dans le Nord. Le Rassemblement national a fini en tête lors du premier tour de l’élection présidentielle dans les Hauts-de-France (33,34 %), devant Emmanuel Macron (25,4 %) et Jean-Luc-Mélenchon (18,98 %).

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Marine Le Pen recharge les batteries parmi les siens en Normandie.

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Accusations de détournement d’argent public européen : la défense fourre-tout de Le Pen. «Les Français ne sont absolument pas dupes !», a clamé la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, lors d’une visite de campagne au marché de Saint-Pierre-en-Auge, en Normandie. La représentante de l’extrême droite à l’élection présidentielle est visée par des accusations de détournement d’argent public européen. «Les coups fourrés de l’Union européenne, quelques jours avant le second tour, j’ai une grande habitude de cela», a-t-elle déclaré. Marine Le Pen et ses proches sont accusés par l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) d’avoir détourné environ 600 000 euros d’argent public européen au cours de leurs mandats d’eurodéputés, selon un nouveau rapport remis en mars à la justice française et révélé samedi par Mediapart.

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Présidentielle : le PS dénonce l’arrogance de LFI à son égard. Les piques et tirs amis de la campagne présidentielle vont-elles laisser des traces indélébiles à gauche ? Car les Insoumis ont décidé de ne pas attendre pour lancer des négociations épistolaires en vue des législatives avec les communistes et les écolos. Et même le Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Mais à leurs conditions. Et sans le PS, seule force de gauche à qui ils n’ont pas écrit. Forts de leurs 22 % au premier tour, les ouailles de Jean-Luc Mélenchon se sentent en position de supériorité. Au point d’annoncer dimanche, dans le JDD via la présidente du groupe à l’Assemblée, Mathilde Panot, que toute discussion avec les roses était définitivement exclue. La suite de notre chronique Chez Pol.

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L’Ukraine continue d’animer les débats (à distance) de la présidentielle. Invité de l’émission «Les quatre vérités» sur France 2, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement impliqué dans la campagne d’Emmanuel Macron, a taclé son opposante : «Les atrocités qu’on constate en Ukraine sont un point de détail de l’histoire pour Marine Le Pen, pour reprendre une formule de ce parti.» Une référence voulue aux propos négationnistes tenus par son père au sujet des chambres à gaz lors de la Seconde Guerre mondiale. Gabriel Attal a ensuite rappelé que la candidate d’extrême droite était prête à redevenir allié avec Vladimir Poutine après la guerre pour justifier sa déclaration.

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Rencontre impromptue avec une députée LR favorable au «ni-ni». Dans le marché de St Pierre sur Dive, on croise Nathalie Porte, députée LR du coin (la 3e circonscription du Calvados). Elle compte voter blanc au second tour, comme en 2017, pas Le Pen, mais «n’appelle personne à voter personne». Pour elle, Macron et la candidature d’extrême droite représentent tous les deux un «risque». «Je ne dis pas qu’ils sont égaux, mais je dis que ce sont deux risques». Par Tristan Berteloot.

A propos des positions des personnalités LR pour le second tour, notre journaliste chargé du suivi de la droite Dominique Albertini a rassemblé les différents choix des élus les Républicains dans un document que voici :

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«Le Pen a aussi des casseroles mais moins que Macron». Dans la foule, Ludovic Lebas, 52 ans. Ancien déménageur, il est en invalidité depuis 23 ans. A le dos en carafe. Touche le RSA. Il vote Le Pen pour que «ça change». Pour lui, Macron, c’est «toujours pareil». «Tout augmente, le coût de la vie, le gasoil, les fruits et légumes. Marine Le Pen elle défend le pouvoir d’achat». Plus loin : Patrick, pull gris et masque chirurgical sur la bouche. Il est un ancien chauffeur routier et refuse de donner son nom de famille. Il touche 850 euros par mois de retraite. Il vote Le Pen depuis toujours, avant la fille, le père. Il la trouve meilleure que le Vieux. Elle est «moins extrême».

Il veut «virer Macron. Et tous ces gens qui sont partout, le système. C’est le pire des présidents, dit Patrick. Avec Macron, c’est McKinsey et compagnie, ce sont les magouilles». Il reproche au sortant «l’affaire Benalla» et «les gilets jaunes massacrés». Selon lui, Macron est «une grosse merde. Un faux-cul. Pas ma tasse de thé, le président des riches. L’argent appelle l’argent». En face, «Marine Le Pen a aussi des casseroles mais moins que Macron qui a filé des milliards à McKinsey. Alors que cet argent aurait pu servir pour les lits d’hôpitaux». Patrick jure ne pas être encarté RN, mais il a été prévenu un peu avant de la venue de sa championne sur le marché. Il ne dit pas par qui. Par Tristan Berteloot.

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Dans le Calvados, Le Pen continue son lissage sur l’immigration. Interpellée ce lundi par une personne regrettant d’avoir à loger «des Brésiliens» et pas «des Français» pour travailler dans des abattoirs, Marin Le Pen, en déplacement dans le Calvados, ne se risque pas à dénoncer l’immigration mais le principe des «travailleurs détachés» : «Il faut aussi que la difficulté du travail soit payé. Que le travail paie». La candidate RN rappelle sa proposition d’un «gel des charges patronales» pour les entreprises qui augmenteraient les salaires de 10 %. Le Pen tente de rappeler les conditions de travail de ces employés. Son interlocuteur la coupe : «Là ils viennent avec leurs familles ! Je suis obligé de faire traduire…» La candidate embraye sur «la formation» : «Faire en sorte que nos jeunes, par l’alternance, puissent être formés pour répondre, en fait, aux besoins de l’économie française.»

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Dans le Calvados, affrontements fleuris entre lepenistes et macronistes. Marine Le Pen est arrivée vers 11h30 au marché à St Pierre sur Dive (Calvados). Dans cette ville qui a massivement voté pour elle au premier tour de la présidentielle, la candidate d’extrême droite a été accueillie par des hourras fournis. Quelques militants macronistes du département, présents depuis le matin pour tracter, ont tenté de les couvrir aux cris de «Macron président». Un homme, de loin a quand même balancé à son adresse un «dégage ! Tu gagneras jamais».

Pendant de longues minutes, les macronistes et les sympathisants lepenistes en face se sont répondu comme ça : quand les premiers criaient Macron président, les autres répondaient Macron voleur, et ainsi de suite. Plus tard, les supporters du président, dont fait partie Jérémie Patrier-Leitus, du comité de soutien à la réélection de Macron, affirmeront avoir été insultés. Une femme a été taxée de «pute» et un homme d’«enculé». Joëlle, 70 ans, élégante femme aux cheveux blanc et veste en jean, retraitée de l’industrie pharmaceutique, raconte avoir été bousculée et avoir pris un coup sur le bras. Plus loin : une mère de famille a tendu un tract Macron à un électeur de Marine Le Pen qui venait de lui dire «a votre place j’aurais honte», et l’homme l’a pris pour le déchirer immédiatement. Par Tristan Berteloot.

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Dernier déplacement avant débat pour Marine Le Pen. La candidate du Rassemblement national (RN) est ce lundi dans le Calvados. Comme en Eure-et-Loir samedi, la représentante de l’extrême droite dans ce second tour revient aux fondamentaux «sociaux» qui ont fait une partie de son score de 1er tour (23 %) dans les zones rurales et périurbaines. A un maire qui l’interrogeait au milieu des caméras sur les risques juridiques et le trop plein de «normes», elle a rappelé qu’elle promettait un «grand ministère de la ruralité» et appuyé sur sa défense des «petits» contre les «gros». «De manière générale, on est quand même dans une politique, aujourd’hui où tout est fait pour les gros, a-t-elle insisté. Seuls les gros peuvent s’en sortir […] les grosses entreprises […] les grosses communes».