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Mélenchon: «A quoi ça servirait de mettre Le Pen au pouvoir? Ce qu’elle propose est plein de mépris de classe»

Election Présidentielle 2022dossier
Valérie Pécresse en Guadeloupe, Emmanuel Macron en Bretagne et Jean-Luc Mélenchon en hologramme un peu partout en France : suivez avec «Libération» la campagne présidentielle à cinq jours du premier tour.
Un écran géant reprend l'hologramme de Mélenchon présent simultanément dans onze villes alors que le candidat est en personne à Lille, le 5 avril 2022. (emmanuel dunand/AFP)
publié le 5 avril 2022 à 8h40
(mis à jour le 5 avril 2022 à 21h32)

Il reste peu de temps pour les candidats à l’Elysée pour convaincre les électeurs de se rendre aux urnes dimanche. Retrouvez toute l’actualité sur ce mardi de campagne.

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Elysée 2022: Poutou se paye Zemmour en direct sur France 2. Alors que Leïla Salamé remercie Philippe Poutou et annonce qu’Eric Zemmour le candidat d’extrême droite se prépare en coulisses à lui succéder le candidat du NPA lâche: « vous parlez du fasciste raciste, accusé d’agression sexuelle?» «Je parle d’Eric Zemmour» élude la journaliste.


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Jean-Luc Mélenchon revendique la double casquette: écologiste et social. Mélenchon monte sur scène. Les hologrammes apparaissent dans tous les coins du pays. Les milliers de militants présents au Grand Palais de Lille font du bruit. Tout le monde à l’air heureux. Ils se voient déjà en finale. Jean-Luc Mélenchon sait que l’affaire est plus complexe. Il s’adresse à des électeurs différents : les déçus du président de la République, les électeurs de l’écologiste, Yannick Jadot, et les «fâchés pas fachos» qui s’apprêtent à glisser un bulletin du Rassemblement national. Ça fait beaucoup. La salle se calme. Le cours commence. Le candidat s’adresse à Emmanuel Macron et aux électeurs de Yannick Jadot à la fois. Ça fait : «Le président de la République veut être reconduit alors qu’il a été déjà condamné deux fois pour inaction climatique. Nous voulons tenir coûte que coûte la feuille de route des Accords de Paris.» Le tribun à la veste grise comme ses cheveux passe à Marine Le Pen. Il dit : «Je veux m’adresser aux fâchés pas fachos. À la fin, à quoi ça servirait de mettre Marine Le Pen au pouvoir? Ce qu’elle propose est plein de mépris de classe. Je propose le blocage des prix. Elle est contre.» Une façon de mettre deux casquettes sur sa tête : écologiste et social.

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Mélenchon sort les griffes contre Le Pen l’amie des chats. Pour la première partie de son discours Jean-Luc Mélenchon cible clairement Marine Le Pen qu’il espère coiffer sur le poteau pour se qualifier au second tour. L’insoumis ironise sur l’image que la candidate du Rassemblement national se donnerait sur les réseaux sociaux en se mettant en scène avec ses chats. «Moi j’ai pas de chat j’ai qu’un cactus, c’est moins sympa pour Instagram», explique Mélenchon. Puis il attaque : «là voilà qui tout d’un coup est repeinte en animaliste mais c’est le programme l’avenir en commun qui est animaliste. L’amie des chats là, qu’est-ce qu’elle dit sur la fin des fermes usines ?». Autre angle d’attaque les absences à répétition de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale durant le quinquennat. «Elle ne s’est pas mêlée une seule fois du débat sur les retraites», relève-t-il. A lire aussi: Cause animale : les élus RN comme chiens et chats

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«Jean-Luc!», crie une femme, comme si l’hologramme avait des oreilles. Si Jean-Luc Mélenchon apparaîtra en hologramme à Nice, François Ruffin et Raquel Garrido ont fait le déplacement en personne. En chair et en os donc, ils jouent les chauffeurs de salle. Autour d’un mange-debout, ils rappellent les « 400 réunions publiques, 40 millions de tracts distribués, 4 millions d’affiches collées » avant ce dernier meeting avant le grand jour. Ruffin : « C’est la dernière ligne droite de cette campagne présidentielle. » Garrido : « Imaginez dimanche 10 avril, votre réaction quand vous verrez surgir le visage de Jean-Luc Mélenchon. » Applaudissement dans la salle et drapeau dans les airs. Un petit moment de flottement : il faut raccorder Lille à Nice, et aux dix autres villes de France. Garrido a à peine le temps de jouer la montre - «On me dit dans l’oreillette que ça va commencer», que le double de lumière apparait. «Jean-Luuuuuuuuuuuc», crie une femme au fond de la salle. Comme si l’hologramme avait des oreilles.

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A Nice, plus de 1000 personnes pour Mélenchon numérisé. Quand on lui parle «hologramme», Christophe répond «2PAC à Coachella» et «concert de Snoop Dogg». Ce n’est évidemment pas la même ambiance qu’un festival, mais la copie numérique de Jean-Luc Mélenchon est parvenue à remplir une partie du palais Nikaïa de Nice. Au compteur de l’organisateur : plus de 1 000 personnes. Christophe s’est installé au premier rang des gradins qui montent dans cette salle d’habitude réservée aux concerts. Ce jardinier niçois n’a jamais vu Jean-Luc Mélenchon «en vrai». Il le découvrira ce mardi soir en image de synthèse. Et pour lui, «c’est un truc énorme» : «C’est le plus âgé mais c’est le plus jeune dans sa tête, affirme-t-il sous sa casquette. On n’est pas dans le culte de la personne. C’est simplement un homme pour appuyer la politique que l’on veut construire. C’est une bête de campagne, un orateur. Ce n’est pas un Playmobil.» Le double de lumière lui suffit. Lui qui était un abstentionniste pur et dur a été séduit par le candidat insoumis un soir devant sa télé lors de sa première campagne. Depuis il a convaincu son père «socialiste mitterrandien», sa famille entière puis sa communauté Instagram. Une autre histoire de lien numérique.

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Ambiance électrique à Lille, en attendant Mélenchon en vrai. Les milliers de militants insoumis se sont installés au Grand palais. Sur la grande scène, le député du coin, Adrien Quatennens, et la Clémence Guetté. La salle gronde à chaque fois que le nom du président de la République est lâché. Elle gronde encore plus lorsque c’est celui de la candidate du Rassemblement national. La foule s’est déplacée pour le dernier meeting de Jean-Luc Mélenchon. C’est la soirée hologramme. Mais ici, à Lille, ils verront le vrai. En attendant, Adrien Quatennens martèle : «Jean-Luc Mélenchon, c’est le seul bulletin de vote qui peut empêcher un duel entre Macron et Le Pen.»

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Meeting de Jean-Luc Mélenchon : «Je veux voir ce que ça donne en hologramme.» Luc et Dominique, originaires de Beauvais, auraient pu ce mardi soir, comme tous les insoumis de leur ville, prendre un bus direction Lille pour écouter Jean-Luc Mélenchon en chair et en os. Mais c’est finalement depuis Trappes que le couple écoutera leur candidat. La raison : «Je suis vraiment intéressé par l’aspect technique et je veux voir ce que ça donne en hologramme», explique le chauffeur de car affublé d’un tee-shirt à l’effigie de Jean-Luc Mélenchon. «Le discours sera le même partout», ajoute-t-il. D’autant que les Picards ont déjà vu le candidat de LFI plusieurs fois «en vrai». Ils étaient par exemple à la marche pour la VIe République il y a quelques semaines.

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Face au massacre de Boutcha, la pro-Poutine Marine Le Pen refuse d’accuser la Russie. La plupart des candidats ont pris position, lundi, pour dénoncer les massacres commis à Boutcha, au lendemain du départ des troupes russes en déroute de la ville située en périphérie de Kyiv. Tous, sauf une. La pro-Poutine Marine Le Pen est la seule à avoir refusé de le faire. Interrogée sur BFM TV, la candidate d’extrême droite a bien admis qu’elle avait devant les yeux «un crime de guerre», mais elle s’est refusée à en nommer le responsable. Lire l’analyse de notre journaliste Tristan Berteloot.

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Chez les Verts, règlement de compte avant le premier tour. Bénédicte Monville, élue EE-LV à Melun (Seine-et-Marne), annonce sur Twitter son exclusion du parti. Selon elle, cette décision s’expliquerait par son choix de voter pour Jean-Luc Mélenchon, face au «risque fasciste ou autoritaire» et «compte tenu du fait [que le candidat insoumis] est le seul candidat de notre camp à pouvoir l’emporter». A cinq jours du premier tour, et alors que le candidat écologiste Yannick Jadot est distancé dans les sondages par le leader insoumis, la question du «vote utile» se pose chez de nombreux écologistes et socialistes. «Ces dernières semaines, la stratégie qui a consisté à taper sur Jean-Luc Mélenchon m’est apparue irresponsable au regard des enjeux», déplore ainsi celle qui avait rejoint les Verts en 2011.

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Les jeunes, l’électorat ciblé dans la dernière ligne droite ? Les jeunes (18-24) votent moins que leurs aînés. Au premier tour de l’élection de 2017, l’abstention des 18-24 ans s’élevait à 27,8 %, contre 19,4 % dans la population générale. Alors à cinq jours du premier tour, les candidats redoublent d’efforts pour tenter de les mobiliser. Nos confrères de RMC dévoilent un nouveau tract d’Emmanuel Macron à destination de la jeunesse. Objectif : vanter le bilan (taux de chômage, pass culture) et lister les propositions (bourses d’étude, financement du permis, etc). Le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon a dévoilé mardi une opération «hologramme» sur les réseaux sociaux, à l’approche de son multi-meeting de ce mardi. Eric Zemmour tiendra de son côté un meeting «consacré à la jeunesse», jeudi soir, à Paris.

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Macron stable, Le Pen et Mélenchon progressent, selon Ipsos. A cinq jours du premier tour, le dernier «rolling» Ipsos Sopra-Steria pour France Info et le Parisien donne toujours Emmanuel Macron en tête des intentions de vote au premier tour (27 %). Mais Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon progressent respectivement de 1 et 1,5 point, à 20,5 et 16,5 %. Derrière eux, Eric Zemmour (10 %) et la candidate LR Valérie Pécresse (8 %) continuent de baisser. L’écologiste Yannick Jadot reste quasiment stable, à 5,5 %, tout comme le communiste Fabien Roussel (3,5 %). La candidate socialiste Anne Hidalgo (2 %) reste, elle, toujours derrière Jean Lassalle (3 %) et le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (2,5 %). Le candidat du NPA Philippe Poutou perd, lui, un demi-point à 1 % et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud reste stable à 0,5 %.

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Emmanuel Macron met en avant des problèmes d’agenda pour justifier son absence au débat sur France 2. En déplacement en Bretagne, le président-candidat a répondu aux critiques sur son absence au débat de ce mardi soir sur France 2 et plus globalement à tout débat télévisé avant le premier tour. «Je suis un peu obligé d’organiser mon temps. J’ai moins de temps disponible pour la campagne que mes concurrents», a justifié Emmanuel Macron. «Je suis allé sur le service public à plusieurs reprises. J’irai sur France 2 je vous rassure. Soit avant le premier tour soit entre les deux tours», a-t-il aussi promis, assurant même qu’il irait «dans tous les médias qui (lui) proposent quelque chose».

«Ne pas venir se faire interroger par les journalistes du service public me paraît une dérobade absolument inacceptable», a tancé Valérie Pécresse ce mardi matin. Anne Hidalgo pointe elle aussi le refus d’Emmanuel Macron «de venir sur le service public, sur France télévisions». «Vous croyez que c’est normal, vous croyez que les Français peuvent accepter que notre démocratie se soit détériorée à ce point ?», a-t-elle dénoncé sur France Info ce mardi. La Société des journalistes de France 2 a vivement regretté lundi le choix du président-candidat «qu’elle ne comprend pas». Son entourage a, lui, mis en avant des «problèmes d’agenda». Rappelons qu’Emmanuel Macron est un des présidents sortants de la Ve République a être entré le plus tard en campagne pour sa réélection. Et que de cet agenda-là, l’autoproclamé maître des horloges en avait totalement la maîtrise.

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Emmanuel Macron chez Brut vendredi. Le président-candidat fera sa dernière intervention médiatique avant le premier tour vendredi sur la chaîne en ligne Brut. Le président candidat répondra, en direct vendredi à 19 heures à des questions sur «les grandes préoccupations de la jeunesse» qui seront relayées par les journalistes Rémy Buisine et Thomas Snégaroff, annonce le média en ligne, qui a déjà interrogé les autres candidats. Le 6 décembre 2020, Emmanuel Macron avait déjà donné un long entretien à Brut, qui avait touché plus de 7 millions de jeunes sur les réseaux sociaux, selon le média.

En attendant (ou pas) ce rendez-vous, on peut s’amuser de la dernière parodie de Brut, Broute, qui transforme les candidats en jurés du télécrochet The Voice.

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Macron fait le SAV de ses propositions marquées à gauche. Dans une interview à Femme actuelle, le président-candidat annonce vouloir créer une consultation gratuite pour la ménopause. «Nous mettrons en place des bilans de santé complets et gratuits à des âges clés de la vie», dit-il avant d’ajouter : «Le bilan de santé à 45 ans sera pour les femmes l’occasion de faire un diagnostic large, incluant la prise en charge de la ménopause». Emmanuel Macron rappelle aussi sa volonté d’augmenter l’allocation de soutien familial et d’instaurer un «droit opposable à la garde d’enfants». Sur la fin de vie, le candidat souhaite «pouvoir mener un débat apaisé, éclairé» dans le cadre d’une convention citoyenne. Le Président souhaite également la mise en place d’un «chèque alimentaire» à destination en priorité aux «ménages précaires». Enfin, Macron propose de créer des «pôles juridictionnels spécialisés» dans les violences conjugales. Soit la même proposition que la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, qui souhaite une «juridiction spécialisée».

il y a 1132 jours

Tentatives de débauchage LFI-EELV ? Sur Twitter, l’écologiste Sandrine Rousseau semble indiquer que sa boîte mail déborde de demandes pour qu’elle rejoigne «l’union populaire» appelée par Jean-Luc Mélenchon. Mais celle-ci répond par un seul mot, «loyauté». Evincée de la campagne de Yannick Jadot pour avoir trop parlé aux journalistes, l’ex-candidate à l’investiture avait déjà mis un râteau à LFI début mars, après avoir longtemps flirté avec l’insoumission.

il y a 1132 jours

Jean-Luc Mélenchon soutenu par Lula et Dilma Roussef. Le candidat insoumis aime à le rappeler : la plus grande frontière terrestre que partage la France est commune au Brésil. Alors des soutiens venus du pays d’Amérique du Sud ne peuvent que lui faire plaisir, surtout quand ils sont aussi prestigieux. Deux anciens présidents brésiliens, Lula et Dilma Roussef, souhaitent que la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle soit couronnée de succès.

«Nous souhaitons au camarade Jean-Luc Mélenchon et à la France Insoumise de réussir les journées électorales de cette semaine, qui s’inscrivent dans la lutte pour la paix, l’autodétermination des peuples, la justice et l’égalité des droits», écrivent les deux anciens chefs d’Etat, dans un courrier cosigné par Gleisi Hoffmann, présidente de leur formation du Parti des Travailleurs. Les trois figures brésiliennes justifient leur prise de position par la «position ferme» des Insoumis «face au coup d’Etat contre la Présidente Dilma et la condamnation injuste et illégale du Président Lula.» En 2019, Jean-Luc Mélenchon était notamment allé rendre visite à Lula en prison.

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Macron cible Le Pen et Zemmour en défendant son «rêve européen». En terres bretonnes, Macron délivre devant la foule un plaidoyer en faveur de l’Europe. Agriculture, énergie, pêche, immigration… «Se refermer de l’Europe durant cette période, c’est une folie», lance le président-candidat. Dans un discours ciblant indirectement ses adversaires d’extrême droite, Marine Le Pen et Eric Zemmour, le candidat Macron a défendu l’Europe «qui protège». «Les fausses promesses seront balayées par les événements», tacle-t-il à destination de ses rivaux. Et de dénoncer les «projets néfastes et mortifères» concernant une éventuelle sortie de l’Union européenne et de Schengen. L’Europe, a poursuivi Macron, «parce que […] c’est elle qui nous protège» face «un capitalisme devenu excessif et parfois fou» aussi. Ou encore contre l’évasion fiscale face à laquelle «il fallait avancer en Européens.» Le chef de l’Etat sortant a enfin ressorti sa spéciale «en même temps», invoquant l’Europe pour défendre l’immigration contrôlée : «On ne peut pas accueillir toute la misère du monde, comme disait un ancien Premier ministre qui m’est cher. Mais on doit prendre notre part et c’est par notre ambition européenne qu’on peut le faire.»

il y a 1132 jours

Le président-candidat face aux Bretons : «On ne doit jamais être les installés». Sur la place du village de Spézet, Emmanuel Macron s’est adressé à la foule présente sur place. «L’attachement à une culture, à une terre, à une langue ne retranche en rien l’appartenance à la République», a-t-il débuté, citant ensuite l’historienne Mona Ozouf, originaire du Finistère. Le Président sortant a ensuite déroulé le service après-vente des engagements qu’il avait pris à Quimper en 2018. Sur la décentralisation, les langues régionales et l’élargissement en deux fois deux voies la route nationale 164. «L’engagement de Quimper a été fait, lance-t-il sous les applaudissements. L’engagement de Spézet, c’est qu’on ira jusqu’au bout !». Le public est visiblement acquis, reprenant le slogan «et 1, et 2, et 5 ans de plus !». «Je ne veux pas faire cinq ans de plus pour faire cinq ans de plus, a également déclaré Macron. Je ne suis pas là pour garder une fonction […] Je suis là pour porter avec vous une nouvelle ambition […] On ne doit jamais être les installés.»

il y a 1132 jours

Macron chez les Bretons. Le président-candidat est arrivé ce mardi midi dans le village de Spézet, dans le Finistère, où il doit échanger avec des habitants et des élus locaux autour d’un «buffet républicain», dixit son équipe de campagne. Les journalistes présents sur place ont relayé des images montrant la foule réunie sur la place du village. «Vous allez bien ?», lance-t-il à un monsieur à lunettes. «Ah oui, très bien, content de vous voir !», lui répond le quidam. «Bon courage hein, on est avec vous !», lui dit encore l’homme. Selon son équipe de campagne, le Président sortant devrait prendre la parole devant les habitants.