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Second tour

Présidentielle : retrouvez les moments forts de la dernière journée de campagne

Election Présidentielle 2022dossier
Les deux candidats se démultiplient dans les médias et sur le terrain avant la fin de la campagne officielle d’entre-deux-tours, ce vendredi soir à minuit.
Lors de la dernière journée de campagne de Marine Le Pen, ici sur un marché à Etaples. (Denis Allard/Libération)
publié le 22 avril 2022 à 7h40
(mis à jour le 22 avril 2022 à 22h04)

Le président-candidat est donné gagnant dans les enquêtes d’opinion, mais avec une avance plus faible qu’en 2017. Emmanuel Macron a averti jeudi à Saint-Denis que «rien n’est joué» face à son adversaire d’extrême droite, à deux jours du vote pour le deuxième tour de l’élection présidentielle, dimanche. En attendant le scrutin, il tient un meeting à 15 heures à Figeac, dans le Lot. Marine Le Pen est quant à elle une fois de plus dans les Hauts-de-France.

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La Une de Libé et l’édito de Dov Alfon. «Nous le disons donc aujourd’hui plus clairement que jamais: face à l’éventualité d’une victoire de l’extrême droite en France, il n’est pas possible de s’abstenir, il est impossible de voter blanc, il nous faut voter pour Emmanuel Macron», conclut le directeur du journal dans son édito.

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Marine Le Pen et la «fake news» d’Emmanuel Macron. La candidate du RN dénonce sur Twitter un sms envoyé par l’équipe de campagne du président sortant et présentant le vote de dimanche comme «un référendum pour ou contre l’écologie». Le message évoque le «démantèlement des éoliennes», le «retour du charbon» et la «fin de l’Accord de Paris» que souhaiterait Marine Le Pen, provoquant son ire. La candidate d’extrême droite promet dans un tweet qu’elle «[respectera] l’accord de Paris et [combattra] le charbon, dont E. Macron a augmenté l’utilisation». Et annonce : «Cette tromperie est de nature à altérer la sincérité du scrutin, la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale est saisie.»

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Mélenchonistes attirés par le vote Le Pen : «Je parlais sous le coup de la colère…» Libération a rappelé des électeurs de l’insoumis qui disaient il y a une semaine envisager un bulletin RN au second tour. La colère passée et l’éventualité d’un «troisième tour» bien ancrée dans les têtes, tous ont désormais abandonné l’idée. Des témoignages à lire ici.

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Poignée de main entre Mélenchon et Philippe. L’insoumis, en visite au festival du livre de Paris au Grand Palais éphémère, est tombé sur l’ex-Premier ministre, là pour son livre Impressions et lignes claires. Une dédicace, une poignée de main et ce commentaire de Jean-Luc Mélenchon : «Edouard Philippe, la droite élégante.»

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«Ma retraite est de 1 000 euros par mois, jamais je ne voterai pour Macron». Ce vendredi matin, pour le dernier jour de campagne avant le second tour de la présidentielle dimanche, des militants LREM ont tenté de convaincre les indécis sur un marché de l’Est parisien. Ils ont fait face à Sophie, 89 ans, qui leur lâche, l’index levé : «Jamais je ne voterai pour lui. J’ai travaillé pendant quarante-six ans, je ne peux même pas m’acheter un petit bouquet de fleurs sur le marché. Vous trouvez ça normal ? C’est honteux.» Notre reportage.

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Des tentes déployées près de l’Elysée pour le droit au logement. Profitant de la dernière ligne droite de la présidentielle, une quinzaine de militants du DAL, l’association Droit au logement, se sont installés sur les Champs-Elysées, à quelques centaines de mètres du Palais, où ils comptent rester jusqu’à samedi soir ou dimanche matin. Tapant sur des poêles et des marmites, les militants du DAL veulent marquer le quinzième anniversaire de la loi de 2007 sur le Droit au logement opposable (Dalo) et réclament «le relogement de 152 familles prioritaires» pour bénéficier du Dalo, soit environ 450 personnes, selon Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’asso.

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Hidalgo renouvelle son appel à voter pour Macron. Comme au soir du premier tour et de sa gifle reçue, la candidate du PS appelle à mettre un bulletin au nom du président-candidat dimanche.

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Macron interpellé par des opposants. Le meeting d’Emmanuel Macron à Figeac est perturbé par des militants qui déploient une banderole – «Quand tout sera privé, on sera privé de tout !» – et jettent des tracts depuis la fenêtre d’une maison à colombages. «Félicitez-vous d’être dans une démocratie où vous pouvez interpeller un président en fonction comme cela, leur répond le chef de l’Etat. J’espère que ça pourra continuer. Parce que le 24 avril, avec une autre candidate, ce ne sera peut être pas la même chose.» Avant d’ajouter : «Je suis fier d’être aujourd’hui le président d’une République où, pendant la crise Covid, parce qu’il y a eu des services publics, parce qu’il y a eu le quoi qu’il en coûte, c’est l’inverse de ce que vous avez écrit !» Macron a promis de les rencontrer après son discours. Par Jean-Baptiste Daoulas.

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De notre photographe à Figeac, Albert Facelly.

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Pendant l’entre-deux-tours, la gauche entre deux eaux. Depuis le 10 avril, insoumis, écolos, communistes et socialistes multiplient les prises de contact. Alors que Jean-Luc Mélenchon est au centre du jeu, les partis oscillent entre espoir de s’unir aux législatives, désaccord sur la marche à suivre et peur d’être laissés sur le bas-côté. Notre récit.

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A Figeac, Castex et la France des «symboles». Des «Castex, allez, allez !» se mettent à retentir sur la place Carnot de Figeac. Le Premier ministre vient d’arriver avant Emmanuel Macron (fidèle à sa réputation d’être toujours en retard). Le chef du gouvernement fait l’éloge du choix de cette ville du Lot comme dernière étape de la campagne : «C’est le cœur de la France, la France rurale, la France des villes moyennes, une France au passé particulièrement riche, une France industrielle dans un territoire rural… ce sont beaucoup de symboles, explique-t-il à Libération. La campagne c’est un tout, mais il est aussi important de finir sur une image forte.» Castex se réjouit que ces derniers aient permis de mettre en valeur les contradictions et les faiblesses du programme de Marine Le Pen : «Il y a une focale qui se précise, ajoute-t-il. A la fin des fins, les Français finiront toujours par se demander qui est le plus capable – pas celui avec lequel ils sont le plus d’accord – mais le plus capable de défendre leur pays.» Par notre envoyé spécial à Figeac, Jean-Baptiste Daoulas.

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Jean-Luc Mélenchon, un candidat aux législatives en campagne à Paris. Il se balade dans les allées du Grand palais éphémère pour le Festival du livre de Paris. Des caméras, des micros et des bousculades. Des jeunes se frottent les yeux. On entend des «chérie, il est là devant moi !» et «ma parole c’est lui !» ou un «non ! Il est là, je vois un bout de son oreille». On oublierait presque que le second tour se joue sans lui. Jean-Luc Mélenchon est en campagne. Des curieux l’applaudissent. La sécurité tente de gérer le bordel. Un jeune : «Je suis choqué de le voir.» Jean-Luc Mélenchon s’arrête devant trois jeunes filles. Des jeunes collégiennes. Ils parlent lecture. Le candidat donne un conseil : «Il faut faire attention avec les téléphones portables, on perd l’habitude de lire à cause de ces machines.» Juste à côté, deux dames : «Il est petit en taille, non ?». Par Rachid Laïreche.

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Dans le Lot, on attend Macron. Maisons à colombages, jolie place couverte d’une structure métallique… c’est un écrin très «France éternelle» qu’a choisi Emmanuel Macron pour son dernier déplacement de campagne à Figeac, dans le Lot. Le président est attendu par quelques centaines de personnes, dont beaucoup de militants (et un chien) équipés de t-shirt ou de drapeaux français et européens. Beaucoup d’élus de la région rabattus par des députés de la majorité. Bref, un comité d’accueil pensé pour fournir une dernière carte postale au président, dont la prise de parole est prévue vers 15 h 30. Par notre envoyé spécial à Figeac, Jean-Baptiste Daoulas.

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À Paris, les militants LREM «sereins» pour la dernière journée de campagne. Sous un grand soleil, une poignée de petites mains macronistes se sont donné rendez-vous sur un marché du XIe arrondissement de Paris ce vendredi matin. Objectif : convaincre que le bulletin Macron est «le seul viable contre l’extrême droite» dimanche. Dans ce quartier, qui a placé Jean-Luc Mélenchon largement en tête au premier tour, les préoccupations sont avant tout sociales. «J’ai une pension de 1 000€, que voulez-vous que je fasse avec ça ? Je ne peux même pas m’acheter un bouquet de fleurs», lance Sophie, une retraitée. Les passants sont nombreux à admettre vouloir voter Macron dimanche, «faute de mieux». «On ne veut pas de l’autre folle», se marre Philippe. Une phrase ressortie à trois reprises par trois personnes différentes. Par Marceau Taburet.

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Information politique de la journée : Marine Le Pen «aime aussi les chiens»…

…mais les chiens aiment aussi Macron.

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Emmanuel Macron est attendu à Figeac, dans le Lot, dans une petite demi-heure, rapporte notre envoyé spécial sur place.

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«Honte à vous» : l’ex-international français Frédéric Michalak appelle à voter Macron. Ancien demi de mêlée de l’équipe de France (2001-2015), Frédéric Michalak, appelle sur Twitter à voter Emmanuel Macron pour faire barrage à Marine Le Pen. La raison de cette prise de position publique ? Sa «petite sœur, née en France», «voilée par choix» qui ne «sera pas libre dans (son) propre pays pour vivre (sa) foi» si la candidate d’extrême droite l’emporte.

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Du marché à l’hôpital, Marine Le Pen termine sa campagne. La candidate du Rassemblement national est actuellement dans les Hauts-de-France pour son dernier jour de campagne. Elle est allée à la rencontre des habitants d’Etaples (Pas-de-Calais), avant de saluer les soignants de l’hôpital d’Hopale à Berck.

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Jean-Luc Mélenchon vs la presse, épisode 127 848. Le candidat de la France Insoumise a dû mal quand les médias ne vont pas dans son sens, ce n’est pas nouveau. N’ayant pas aimé le titre d’un article de nos confrères du Monde au sujet de son parti et des négociations à venir pour les législatives, Jean-Luc Mélenchon le fait savoir en public.

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Drama chez les LR. Aurélien Pradié, secrétaire général du parti de droite beigne ce vendredi son confrère Daniel Fasquelle, trésorier national. «S’il reste un peu d’énergie à Daniel Fasquelle, il pourra devenir trésorier du comité de la lèche à Emmanuel Macron», cingle le député du Lot sur Twitter, qui ne digère pas le soutien «exigeant et attentif préalable à un rassemblement» donné par Fasquelle dans un communiqué.