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Au fil de la journée

Présidentielle: revivez le multiplex des meetings de ce dimanche

Election Présidentielle 2022dossier
A deux semaines du premier tour, les candidats à l’élection présidentielle étaient partout en France aujourd’hui. Les envoyés spéciaux de «Libé» aussi, pour ne rien manquer de cette journée qui pourrait être décisive pour certaines écuries.
Paris, le 27 mars 2022. Sur l'esplanade du Trocadéro, pendant un meeting d'Éric Zemmour, candidat à l'élection présidentielle 2022. (Denis Allard/Libération)
publié le 27 mars 2022 à 10h45
(mis à jour le 27 mars 2022 à 20h15)
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A vous les studios. Merci à tous d’avoir suivi ce direct et à bientôt sur le site de Libération pour retrouver les dernières infos sur la campagne présidentielle.

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La polémique enfle autour de McKinsey. Les oppositions de gauche fustigent le recours aux cabinets de conseils privés. «Ça suffit les cabinets privés comme McKinsey qui donnent des conseils inutiles et ne paient pas d’impôts en France», a taclé le candidat de l’Union populaire Jean-Luc Mélenchon lors de son discours à Marseille. Fabien Roussel, le candidat communiste, a, lui, dénoncé un «scandale d’Etat» et parle du «délitement de la République». «S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal», leur a en quelque sorte répondu Emmanuel Macron ce dimanche. «On a l’impression qu’il y a des combines, c’est faux», a assuré le Président sortant, candidat à sa réélection. Un sujet hautement inflammable et qui s’engouffre dans la campagne présidentielle.

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Fabien Roussel met le social tout en haut. Le candidat communiste, en meeting à Toulouse, a axé son discours sur les principales mesures sociales de son programme comme la retraite à 60 ans, la hausse du smic à 1 900 euros brut ou l’instauration d’un revenu étudiant de 850 euros par mois. Le PCF a tout prévu pour que l’événement soit le plus festif possible. Une banda a repris les principaux standards des bals musettes et des troisièmes mi-temps pour ambiancer la foule. «C’est comme ça qu’on fait campagne chez les cocos, toujours dans la bonne humeur», lâche Philippe, 54 ans, qui a sa carte au Parti depuis vingt ans. Roussel, lui, veut construire la France «des jours heureux». Notre article.

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Zemmour a laissé la foule crier «Macron assassin». Sur scène, pendant que le candidat d’extrême-droite égrenait une série de faits divers, ses soutiens ont hurlé «Macron assassin». Et il ne leur a jamais demandé d’arrêter. Ces deux mots ont immédiatement indigné le reste de la classe politique. «Laisser traiter un adversaire de meurtrier, c’est dangereux pour la République», a aussitôt réagi Valérie Pécresse, la candidate LR. Quant à Christophe Castaner, chef des députés LREM, il a estimé sur BFMTV que «quelqu’un qui n’a pas la capacité de demander à la foule de cesser de scander ‘Macron assassin’ est indigne d’une fonction politique». Le candidat s’est défendu, expliquant qu’il n’avait pas entendu les mots hurlés.

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Où sont les artistes ? Souvenez-vous de Yannick Noah, Kad Merad, Cali, Jeanne Moreau, Emmanuelle Béart ou Bénabar qui soutenaient Ségolène Royal en 2007. On se souvient aussi de Dalida, Barbara, Juliette Gréco ou Renaud pour Mitterrand ; Line Renaud pour Chirac ; Johnny Hallyday et Enrico Macias pour Sarkozy. Où sont-ils aujourd’hui ? Artistes et politiques ne font plus bon ménage. Les people ont déserté les meetings. Ce dimanche, Ärsenik a chanté pour Jadot. La gauche continue d’avoir quelques soutiens. Jean-Luc Mélenchon peut se targuer d’avoir Robert Guédiguian, Annie Ernaux, Pierre Lemaître ou Jacques Weber avec lui. Notre article.

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A Marseille, Jean-Luc Mélenchon continue de tracer sa route vers le second tour. Dans son discours dos à la mer, le candidat de l’Union populaire a beaucoup parlé social. C’est la première préoccupation des Français. Les propositions fusent : titularisation des fonctionnaires de la fonction publique, hausse du smic, blocage des prix (essence, gaz, électricité et produits de première nécessité). Jean-Luc Mélenchon sera à Toulouse dimanche prochain, et à Lille dans la foulée, sans oublier ses hologrammes. Il «sent» la victoire. Où ? Comment ? Pourquoi ? Avec qui ? Ça ne s’explique pas. Notre reportage.

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Lionel Jospin annonce qu’il votera Hidalgo. L’ancien Premier ministre, qui reste une référence dans le Panthéon de nombreux socialistes, annonce ce dimanche qu’il glissera un bulletin de vote pour Anne Hidalgo dans l’urne le 10 avril. «Dans cette élection présidentielle si particulière, certains s’interrogent et m’interrogent sur ma position. Je tiens à la préciser ici», écrit-il dans un communiqué. Lionel Jospin, qui avait dû s’incliner face à Jean-Marie Le Pen au soir du 21 avril 2002, déplore une «gauche divisée» et rappelle qu’il est «membre» du Parti socialiste. «Je souhaite que soient préservées demain les chances d’une renaissance des idées du socialisme démocratique. Dans l’incertaine période qui vient, la France en aura besoin», écrit-il aussi.

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Combien de personnes au Trocadéro pour écouter Zemmour ? Revoilà la bataille des chiffres. Les équipes du candidat d’extrême-droite revendiquent 100 000 personnes. Un chiffre très largement gonflé. «Pour arriver à 100 000 personnes au Trocadéro, il faudrait l’équivalent d’une rame de métro le lundi matin sur la surface suivante», explique notre journaliste à CheckNews.

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Jean-Luc Mélenchon fustige l’hypothèse d’un «second tour low-cost» entre Macron et Le Pen. Le candidat de l’Union populaire, donné autour de 15% d’intentions de vote, estime être le «cauchemar» de ses deux concurrents. Devant les 35 000 personnes revendiquées par ses équipes, Mélenchon s’est exclamé : «Cette fois-ci, vous le sentez comme moi, on ne sait pas pourquoi, tout d’un coup on se dit qu’on va y arriver». Il revendique «parler de choses sérieuses», «pas du fantasme de fric de l’un et des fantasmes racistes de l’autre». Puis : «Si vous avez l’intention de faire barrage au second tour, j’ai une proposition plus intéressante à vous faire. Faites barrage dès le premier tour», a conclu l’insoumis, pendant que la foule scandait «On va gagner».

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Yannick Jadot dénonce «l’ancienne gauche» qui «se meurt». La faute, selon lui, à «trop de renoncements», mais aussi au «conformisme qui a fini par étouffer sa soif initiale de changement». Le candidat écologiste a tout de même précisé : «Nous savons ce que nous devons à la gauche : la République et notamment la laïcité, les combats pour la justice sociale». Sur la scène du Zénith de Paris, l’eurodéputé a cité pêle-mêle Jean Jaurès, Léon Blum, Pierre Mendès France et Lionel Jospin, marqués par leur engagement socialiste. Il s’est aussi attaqué à ceux qui l’accusent de ne «pas crier assez fort». «Je veux m’adresser à l’intelligence, pas aux instincts. Ajouter des cris aux cris a rarement permis de se faire mieux entendre. Ce n’est pas ce que je suis», s’est défendu l’écologiste.

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Aux cris de «On est chez nous», Zemmour développe sa vision de la France. Le candidat d’extrême-droite a convoqué Brigitte Bardot, Charles Aznavour, Victor Hugo, Charles Péguy pour défendre «sa» France. «Si vous n’aimez pas la France, notre culture, notre art de vivre, c’est votre droit, mais assumez-le. Ce n’est pas à la France de faire vôtre votre culture, mais à vous de faire vôtre la culture française», a-t-il classiquement défendu, pendant que la foule hurlait «On est chez nous» en agitant des drapeaux tricolores dans tous les sens.

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Yannick Jadot s’en prend à Macron et réitère ses attaques contre Total. Le candidat écologiste, qui prône l’interdiction du glyphosate, des néonicotinoïdes et l’interdiction des épandages à moins de 150 mètres des habitations et des écoles, a développé son triptyque «paix, climat et justice sociale». Il s’en est pris à Macron, qui allie selon lui «l’arrogance de Giscard et la brutalité de Sarkozy». Quant à Patrick Pouyanné, patron de Total avec qui il a opéré un bras de fer cette semaine, Jadot assure : «Je ne retire pas un mot de mes propos».

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Zemmour partout à la télé. Les quatre chaînes d’information en continu ont décidé de diffuser le discours du candidat d’extrême-droite cet après-midi au Trocadéro. Les autres prétendants à l’Elysée, qui réunissaient leurs aficionados au même moment, n’ont pas eu cette chance. Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel et Yannick Jadot ont dû se contenter d’une diffusion sur leurs réseaux sociaux. A noter la particularité de France info qui a opté pour une diffusion en différé.

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Yannick Jadot veut que l’écologie soit «forte» le 10 avril. La semaine dernière sur la place de la République, Jean-Luc Mélenchon expliquait que cette élection était le moment d’un choix de société. Aujourd’hui, au Zénith, Yannick Jadot parle de choix de civilisation, «où s’affrontent les forces de vie et les pulsions de mort». Une façon de s’inscrire dans la durée, au-delà de l’élection perdue d’avance qui arrive. «Plus nous serons forts le 10 avril, plus vous serez forts et plus le climat et la vie seront forts», poursuit l’eurodéputé, qui ne fait plus semblant de projeter les écolos à l’Elysée dans un mois.

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Jean-Luc Mélenchon s’adresse aux électeurs de gauche. En clôture de son meeting sur la plage du Prado à Marseille, le candidat insoumis a appelé à construire «une société d’harmonie des êtres humains, entre eux et avec la nature» et assure être «prêt à gouverner». Tout en refusant de brandir l’argument du vote utile, Mélenchon s’est adressé aux électeurs de gauche. «Je ne répondrai pas aux insultes qui me viennent de la gauche, parce qu’à la fin il faudra se rassembler car la victoire est à portée de mains. Faites l’union à la base par vos bulletins de vote», a-t-il demandé, alors qu’il est le mieux placé à gauche pour figurer au second tour.

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Eric Zemmour appelle à «l’union des droites» et fait huer les journalistes. Le polémiste d’extrême-droite a assuré être «le vote de la vérité» au Trocadéro. Ses équipes revendiquent la présence de «100 000 personnes» cet après-midi à Paris. Un chiffre très largement exagéré. Sous le soleil parisien, Eric Zemmour a appelé au rassemblement des droites, faisant notamment applaudir Laurent Wauquiez, François-Xavier Bellamy, Nadine Morano, Eric Ciotti et Jordan Bardella. A l’inverse, il a fait huer Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Emmanuel Macron... et les journalistes.

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La ville rose s’est (un peu) habillée de rouge cet après-midi. Fabien Roussel a conclu son meeting toulousain en taclant les cabinets de conseil Mc Kinsey. «C’est le délitement de la République», a-t-il critiqué, rappelant que ce qu’il qualifie de «scandale d’Etat» a été révélé par la sénatrice communiste Eliane Assassi, qu’il propose de nommer «ministre des comptes publics» s’il est élu président.

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Il est 16 heures passées, Yannick Jadot est sur la scène du Zénith. L’euphorie qui émanait de la salle laisse place à la gravité. «Dans quinze jours, il vous reviendra de choisir pour votre présent, pour votre avenir, notre avenir, amorce le candidat écolo. Rarement un tel choix aura été aussi décisif car nous savons, nous connaissons les rapports scientifiques qui depuis 50 ans ont tout prévu : le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, et leurs conséquences sur la paix et la justice sociale. La catastrophe se rapproche».

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Jean-Luc Mélenchon défend l’école publique. «Je dois tout à l’école publique, aux maîtres et aux maîtresses», a déclaré le candidat insoumis à Marseille. «Si vous voulez des programmes à la carte, allez voir les autres. Mais si vous voulez l’école unique, source de savoir et d’intelligence, venez avec nous», a défendu Mélenchon. Il s’en est pris vertement à Marine Le Pen et Emmanuel Macron, qu’il accuse d’avoir le même programme économique. «Plus le mépris de classe» pour Macron, «plus le mépris de race» pour Le Pen. «Ce n’est pas une alternative, l’un et l’autre sont d’accord pour laisser aller la spéculation. l’un et l’autre sont d’accord pour la retraite à 65 ans. Leur cauchemar, c’est nous», clame le candidat de l’Union populaire.