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Présidentielle: Pécresse se venge du Zénith, Mélenchon parle de sa «victoire attendue », Hidalgo contre les sondages... Retrouvez toute l’actualité de ce dimanche de campagne

Election Présidentielle 2022dossier
Après le show d’Emmanuel Macron à La Défense, Jean-Luc Mélenchon a tenu un grand meeting à Toulouse. Valérie Pécresse et Anne Hidalgo ont réuni leurs partisans à Paris. Revivez ce dernier dimanche de campagne avec les envoyés spéciaux de «Libé».
«Qui sera le prochain candidat à la gamelle macronienne», a lancé Valérie Pécresse devant ses partisans réunis porte de Versailles. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
publié le 2 avril 2022 à 12h02
(mis à jour le 3 avril 2022 à 21h06)
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C’est la fin de ce live de campagne. Retrouvez l’actualité présidentielle dès demain matin. Libération vous propose ce direct tous les jours jusqu’à vendredi soir, fin de la campagne officielle.

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Les militants LR essaient d’y croire encore. A une semaine du premier tour, militants et sympathisants présents au meeting parisien de la candidate oscillent entre optimisme et défaitisme. Et digèrent mal une campagne qu’ils jugent escamotée par la presse et Emmanuel Macron. Lire le reportage de notre envoyé spécial, Victor Boiteau.

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En meeting à Paris, Valérie Pécresse venge l’affront du Zénith. Les sifflets de dépit contre Nicolas Sarkozy au meeting de Valérie Pécresse semblaient tourner une page de l’histoire de la droite. Ils en disaient long sur la frustration du public, à sept jours d’une présidentielle dont les figures de LR n’attendent plus rien, ou seulement ceci: une défaite honorable. Leur interminable défilé sur scène en lever de rideau pour saluer «l’endurance» ou le «courage» de la candidate, les appels à «ovationner la future présidente de la République», résonnait curieusement avec les sentiments exprimés en privé, parfois par les mêmes. Lire le récit de notre envoyé spécial, Dominique Albertini.

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Le 10 avril, mais surtout après? «Vous êtes là parce qu’en dépit des épreuves vous croyez toujours à la force des idées, au socialisme qui mène à la liberté au service de la justice, entonne Anne Hidalgo au Cirque d’Hiver. La gauche qui est là, c’est le refus de la résignation à l’ordre des choses, le socialisme c’est le refus du fatalisme.» Depuis des semaines, il n’est plus question de gagner mais de résister pour ne pas libérer la place que les socialistes entendent occuper dans le chantier de la reconstruction de la gauche après 2022. Lire le récit de notre envoyée spéciale, Charlotte Belaich.

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Radioscopie. Alors, fachos les policiers? Les statistiques complètes sur le vote des bleus varient mais la réputation existe: les agents seraient a minima de droite extrême, voire en majorité d’extrême droite. Pourtant, on ne connaît pas tellement les avis des femmes et des hommes sous l’uniforme. Pas ceux qui montent sur l’estrade devant l’Assemblée nationale pour clamer que «le problème de la police, c’est la justice». Le discours politique de la police nationale est monopolisé par des syndicats majoritaires puissants, présents dans les médias et rompus à l’exercice de l’influence. Lire les témoignages recueillis par Libération.

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Au Zénith, 3500 personnes pour écouter Nathalie Arthaud.

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Revenez à la maison, lance Hidalgo aux électeurs de gauche. «Il ne vous calcule même pas», a déclaré la candidate socialiste Anne Hidalgo aux électeurs de gauche tentés par Emmanuel Macron, les invitant à «revenir à leur famille d’origine», lors de son dernier meeting de campagne au Cirque d’hiver à Paris. «Ensemble, nous pouvons démentir ces sondages partiels et partiaux et leurs commentateurs zélés», a déclaré la maire de Paris, qui plafonne autour de 2 % dans les intentions de vote, devant quelque 2 400 partisans. La salle se met à huer les sondeurs. «On ne siffle pas, on vote, rétorque Anne Hidalgo. Depuis six mois, on nous dit que c’est déjà joué. Eh bien non ! Rien n’est jamais joué tant que le vote n’a pas eu lieu».

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Mélenchon veut aller chercher la victoire «avec les dents». Lire le reportage de notre envoyé spécial, Rachid Laïreche.

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LO au grand air.

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Macron, première cible de Pécresse. La candidate LR a commencé son discours en faisant respecter une (très courte) minute de silence en soutien à l’Ukraine. La présidente d’Ile-de-France a enchaîné en attaquant d’emblée le chef de l’Etat. «Vous avez compris le scénario cynique qu’Emmanuel Macron veut écrire», a-t-elle lancé, en faisant allusion à un éventuel second tour Macron-Le Pen. La candidate s’est agacée d’une «campagne de débauchage» où «tout est permis». «Qui sera le prochain candidat à la gamelle macronienne ?» a-t-elle cogné, en référence aux ex-LR comme ou Renaud Muselier Eric Woerth qui ont rallié le chef de l’Etat. Devant ses sympathisants, la prétendante à l’Elysée déroule son programme et ses priorités : l’ordre, le travail, l’autorité, etc. «Vous l’avez compris : non Emmanuel Macron n’est pas de droite», a-t-elle attaqué, dénonçant le discours «à gauche toute» du président candidat la veille à La Défense. «Merci Valérie, merci Valérie !» entonnent les jeunes militants du parti en agitant des drapeaux bleu-blanc-rouge.

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Hidalgo tente de rebooster les socialistes. «Vous êtes là parce qu’en dépit des épreuves vous croyez toujours à la force des idées, au socialisme qui mène à la liberté au service de la justice», commence Anne Hidalgo. «On pourrait se dire : à quoi bon voter pour un parti qui va être éliminé de la course dans une semaine», reconnaît-elle avant de lancer un appel aux électeurs socialistes qui ont cédé aux sirènes du macronisme. Par une longue anaphore, la candidate énumère toutes les erreurs du président sortant : «Qui veut la retraite à 65 ans ?» «C’est lui», hurle la foule en réponse. «Qui veut orienter vers l’apprentissage dès l’âge de 12 ans». «C’est lui».

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Meeting présidentiel ou Congrès LR ? Il est 16 heures 40, Porte de Versailles et Valérie Pécresse entrée sous une standing ovation il y a plus d’une heure est toujours sagement assise sur sa chaise. Bellamy, Ciotti, Wauquiez, Bertrand… les principales personnalités du parti se succèdent sur la scène pour dire tout le bien qu’ils pensent de leur candidate. La présidente de la région Ile-de-France les applaudit sagement. On a finalement plus l’impression d’assister à un congrès des Républicains qu’à un meeting de dernière ligne droite présidentielle.

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Wauquiez et Ciotti font vibrer les militants LR et huer Macron. Tour à tour, le président d’Auvergne Rhône-Alpes et le député des Alpes-Maritimes ont pris la parole à la tribune, peu avant le discours de Valérie Pécresse. Dans un bref moment d’intimité un poil surjoué, Wauquiez s’est adressé à «Valérie». «Nous avons eu nos accords et nos désaccords. La politique est parfois âpre», a susurré l’ancien patron du parti, avec lequel Pécresse s’était sérieusement brouillée après les européennes de 2019. «C’est dans les épreuves que les caractères se forgent», a poursuivi le président de région, louant les qualités de la candidate LR. Se lançant dans une longue anaphore - «Quand on est de droite…» - Wauquiez a conclu son intervention en détricotant le bilan d’Emmanuel Macron. Et de fustiger le «marécage macroniste sans queue ni tête ni convictions». Après lui, Éric Ciotti a joué sa classique partition d’une «France menacée de déclin, d’un déclassement». Et l’élu niçois, à son tour, de moquer le «mauvais acteur» que serait l’actuel chef de l’Etat. «La droite n’est pas soluble dans le macronisme, a-t-il conclu. Nous n’avons rien à voir avec ce pouvoir qui a dégradé la France.»

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Hidalgo cartonne Mélenchon. Encalminée dans les tréfonds des études d’opinion, la maire de Paris accentue ses attaques contre Jean-Luc Mélenchon, le mieux placé des candidats de gauche. «Mes amis, d’autres diront, dans les sondages - toujours eux - Jean-Luc Mélenchon est en tête. Alors votons sur la base de cette arithmétique sondagière, même si ce n’est pas notre choix spontané. Là aussi, je leur dis : mesurez les conséquences de cette décision. Dans l’immédiat, vous voterez pour un candidat qui refuse d’aider les Ukrainiens», a dénoncé la candidate socialiste. Anne Hidalgo a aussi attaqué le candidat de La France insoumise «qui fait la leçon à la gauche au nom du vote utile mais qui a refusé, en 2017, de choisir entre Macron et Le Pen ! Où sont les valeurs ? Moi, je vous le dis, femme de gauche républicaine, forte de cette boussole, jamais je n’hésiterai face à l’extrême droite».

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Pan sur le bec.

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Jadot pilonne le bilan écolo de Macron. Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a estimé dimanche que le quinquennat d’Emmanuel Macron était celui du «déni climatique» et de la «régression sociale». Rejetant l’appel «à la social-démocratie, aux gaullistes, en passant par les écologistes» à le rejoindre, lancé la veille par Emmanuel Macron, Yannick Jadot, crédité de 5 à 6 % dans les sondages, a souligné sur LCI que la France était «le seul pays européen qui n’a pas atteint ses objectifs en matière d’énergies renouvelables». Selon lui, «les Françaises et les Français, dont beaucoup avaient voté, y compris venant de la gauche pour Emmanuel Macron, en 2017, pensaient élire (Michel) Rocard et ils ont eu (Nicolas) Sarkozy». Interrogé sur des militants écologistes qui ont brandi la veille au meeting d’Emmanuel Macron des pancartes «criminel climatique», Yannick Jadot a estimé que le président-candidat était «incontestablement coupable d’inaction climatique».