La chaleur étouffante ne gâche pas le plaisir des retrouvailles. Mercredi soir, au gymnase Japy dans le XIe arrondissement de Paris, on devine assez facilement, derrière les masques, les sourires des socialistes. «Ça fait du bien de se retrouver tous en vrai et pas derrière un écran», lâche à un militant à un de ses «camarades». A quatre jours du premier tour des régionales, la famille socialiste francilienne et ses alliés sont rassemblés en meeting autour de la tête de liste pour l’Ile-de-France Audrey Pulvar. Malgré les 40°C affichés aux thermomètres, près de 500 personnes sont présentes et donnent de la voix. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure est au premier rang.
Evidemment, le lieu n’est pas choisi au hasard. Pour le parti au poing et à la rose, Japy a une forte portée symbolique. «Ça a été le lieu de tellement de congrès, de tellement de meetings qui ont, ensuite, mené à des victoires, rappelle le maire du XIe arrondissement François Vauglin en préambule. Japy nous porte chance ma chère Audrey !» Pour «Ile-de-France en commun», l’un des objectifs du soir est de montrer que malgré plusieurs années de disette, le Parti socialiste sait encore gagner. «Qui a été élu aux dernières municipales à Paris ? A Marseille ? A Rennes ? A Nancy ? A Montpellier ?…» liste la nouvelle députée de Paris Lamia El Aaraje sur scène. Le cas de la conseillère de Paris,