Coup de bluff pour braquer les caméras vers eux ou réel risque de ne pas se qualifier pour l’élection présidentielle ? Depuis la rentrée, Eric Zemmour d’abord, puis Jean-Luc Mélenchon ces derniers jours, alertent sur leurs prétendues difficultés à réunir les 500 parrainages d’élus nécessaires pour se présenter, en avril, sur la ligne de départ de la course à l’Elysée. Lors d’une conférence de presse ce lundi, le candidat de La France insoumise a répété être en «situation de blocage». Alors qu’il frôle les 400 promesses, Jean-Luc Mélenchon réclame l’anonymisation des parrainages pour soulager les élus de la pression à laquelle ils font face pendant la période électorale. «Ça concerne toute la démocratie. Qu’est-ce que ça pourrait donner si certains ne se présentaient pas sinon une nouvelle explosion de l’abstention ?» a interrogé celui qui avait bénéficié, aux deux précédentes présidentielles, du soutien des élus communistes qui, cette fois-ci, sont appelés à signer pour le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.
«Ça n’équivaut pas à un soutien»
«Parrainer, ce n’est pas soutenir, avait déjà rappelé Mélenchon dimanche sur RTL. Quand un élu me parraine, il n’est pas d’accord avec moi. Il dit que j’ai le droit d’être présent au nom de la démocratie.» Lundi, il a appelé le gouvernement à reprendr