L’entre-deux-tours de Marine Le Pen aura été à l’image du reste de sa campagne : une tentative permanente d’évitement pour ne montrer à voir que ses meilleurs traits. Pour ne pas craqueler ce vernis de respectabilité qu’elle s’est posé à couches successives jusqu’à atteindre au fil du temps ce niveau de banalisation délirant, elle a multiplié les déplacements en terrain conquis, brouillant souvent les pistes sur ses réelles intentions : appliquer un programme respectant à la lettre les fondamentaux de l’extrême droite. Revisitez en images ces moments de campagne d’entre-deux-tours avec le regard de Denis Allard pour Libération.
Récit