Il s’est vu trop beau. Mais, avec 7% des voix, selon les premières estimations Ipsos pour France Télévisions, Eric Zemmour termine très loin du second tour de la présidentielle qu’il promettait à ses partisans, persuadé qu’il allait bénéficier d’un «vote caché». Son score reste toutefois élevé, au vu de la radicalité du discours qu’il porte et de son inexpérience en politique. Lot de consolation pour lui : il dépasse la candidate Les Républicains Valérie Pécresse, qui chute lourdement, à 4,8%. Ce match était devenu un enjeu symbolique de campagne pour celui qui s’imagine, à tort, l’incarnation d’une «union des droites».
A lire aussi
Donné à 17% au plus fort de sa bulle, Zemmour a commencé à perdre pied vers la mi-mars, quand sa campagne, basée exclusivement sur le bruit médiatique, avec des meetings tapageurs et des médias amis en soutien, a commencé à tourner en rond. Sa concurrente à l’extrême droite, Marine Le