Tapes dans le dos et sourires un brin surjoués. Revoilà la famille socialiste unie. Du moins, en façade. Ce mercredi 3 avril, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et son opposant interne et maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, partagent la scène avec leur tête de liste Raphaël Glucksmann. Le point culminant d’un après-midi à mettre en scène l’unité prétendument retrouvée des roses devant la presse. A base de «Je vous rappelle que nous sommes dans le même parti» ou de citations de la Rose et le Réséda de Louis Aragon, poème que la gauche utilise tel un joker quand elle doit prouver que «tout va très bien madame la marquise». «Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat, fou qui songe à ses querelles, au cœur du commun combat», prononce «NMR» ce jour-là dans son discours. Le temps des tensions du
Union
Européennes : au PS, un «état de grâce» éphémère autour de Raphaël Glucksmann
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Raphaël Glucksmann en meeting à Nantes, le 13 avril. (Théophile Trossat/Libération)
par Sacha Nelken
publié le 19 avril 2024 à 12h00
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