François-Xavier Bellamy ne s’est pas rendu à la messe d’enterrement de Patrick Buisson, mercredi 3 janvier. Il n’était pas le seul absent : aucun élu Les Républicains (LR) n’a osé pointer le bout de son nez aux obsèques de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, devenu indésirable à droite depuis que sa manie d’enregistrer ses conversations avec l’ancien président de la République avait été révélée. Le chef de file des eurodéputés LR avait sans doute de toute façon mieux à faire que d’aller honorer la mémoire d’un homme qui avait publiquement étrillé sa désignation comme tête de liste aux européennes de 2019.
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«Bellamy était un choix calamiteux, désastreux, tout simplement parce qu’il rendait visible l’achèvement du processus de gentrification du parti gaulliste, sentenciait Buisson, sur BFM, au lendemain de son échec (8,48 %). Le parti LR devenait le réceptacle d’une clientèle sociologique très étroite. Bellamy était un élu de Versailles. Imaginez-vous le