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Régionales

Face à l’utopie d’une victoire, LREM cherche a minima à s’implanter localement

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Devant le mince espoir de remporter une élection dimanche, le parti présidentiel cherche à obtenir le plus de sièges possible dans les conseils régionaux à l’issue du deuxième tour.
Laurent Saint-Martin, lors du débat de l'entre-deux-tours pour l'élection régionale en Ile-de-France, mercredi soir. (Blondet Eliot/ABACA)
publié le 24 juin 2021 à 18h08

Après le décevant premier tour des régionales pour la majorité il y a deux types de candidats macronistes. D’un côté ceux qui, malgré leurs faibles scores et leurs chances quasi-nulles de l’emporter dimanche, assurent toujours se battre pour la victoire. Et il y a les autres, plus lucides, qui ont assimilé l’idée qu’ils ne peuvent plus gagner. Mais pour ceux-là, pas question toutefois de ne pas s’investir dans la dernière ligne droite de la campagne. Si la victoire n’est plus accessible un autre enjeu se joue : celui de l’ancrage local du parti présidentiel dans les conseils régionaux. Un ancrage territorial qui fait défaut à la République en marche depuis sa création, il y a cinq ans.

Dès lundi matin, le candidat de la majorité présidentielle en Ile-de-France Laurent Saint-Martin (11,79% au premier tour) reconnaissait que les jeux étaient faits et que la présidente sortante Valérie Pécresse et ses 36,18% obtenus seraient (sauf surprise) réélue dimanche proc