Personne ne s’y attendait, et encore moins Marine Le Pen. Le large succès de Geert Wilders et de son Parti néerlandais pour la liberté (PVV), mercredi 22 novembre, sonne, pour le Rassemblement national (RN), comme une divine surprise qui vient lui rappeler l’existence de cet allié de dix ans, et conforter la dynamique des extrêmes droites européennes, à huit mois des prochaines élections. «Je me félicite de cette victoire parce que Geert Wilders et son mouvement sont des alliés du RN, ils participent du groupe Identité et Démocratie au Parlement européen et ils démontrent que de plus en plus de pays au sein de l’Union européenne, d’abord contestent son fonctionnement, et souhaitent que l’on puisse à nouveau maîtriser une immigration qui est considérée par beaucoup de peuples européens comme massive et totalement anarchique», s’est réjouie la cheffe du groupe RN à l’Assemblée, ce jeudi 23 novembre sur France Inter.
Adepte du libéralisme
Marine Le Pen va vite en besogne : il y a plus d’un an, l’unique eurodéputé du PVV à siéger aux côtés du RN à Strasbourg s’est fait exclure du groupe Identité et Démocratie (ID) pour ses tweets «Go Putin», un peu trop francs, même pour ses amis russophiles. L’alliance avec le parti de Wilders s’est depuis quelques années relâchée : samedi 17 novembre, aucun Néerlandai