Les semaines passent et les perspectives de victoire de la gauche à la présidentielle s’amenuisent, mais Rock the casbah continue de résonner au début des meetings d’Anne Hidalgo. Après Lille et Perpignan, la candidate socialiste était à Aubervilliers ce samedi, dix ans jour pour jour après le discours du Bourget qui avait propulsé François Hollande dans la campagne présidentielle de 2012 avec sa tirade sur son «véritable adversaire» qu’était «le monde de la finance».
Deux quinquennats plus tard et toujours en difficulté dans les intentions de vote, Hidalgo fait face à une assistance moins importante. «Vous croyez toujours comme moi à l’avenir de la gauche et de la France, honneur à vous, lance-t-elle aux militants à son arrivée sur scène. Ils s’y sont tous mis pour nous éliminer et siffler la fin du match avant le coup d’envoi. Enfin une élection sans les socialistes, c’est leur rêve.» Derrière, ce «ils», les «conservateurs» mais aussi «une partie de la gauche qui r