Une gauche qui «peine à sortir la tête de l’eau», des chefs de file – Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot – dans «l‘incapacité d’incarner la voie providentielle» face à Emmanuel Macron et une «désirabilité présidentielle des potentiels candidats de gauche qui ne décolle pas». Dur constat que celui de notre enquête Viavoice (1) sur les trois personnalités qui semblent les plus susceptibles de se présenter au premier tour de la présidentielle dans moins d’un an et qui, selon les intentions de vote, sont pour l’instant très loin de jouer les premiers rôles dans la course à l’Elysée.
Dans ce dossier
Au vu des résultats, aucun des trois aspirants ne se démarque franchement. Léger avantage comparatif tout de même à la maire de Paris. Parce qu’elle est plus connue que Yannick Jadot et qu’elle clive (un peu) moins que le chef de file de La France insoumise, «Anne Hidalgo apparaît comme la candidate la plus appréciée des sympathisants de gauche et la plus susceptible de plaire à ceux de la majorité présidentielle», explique le consultant stratégie opinion à Viavoice Stewart Chau. Pour l’instant plus identifiée et plus centrale, celle qui a succédé à Bertrand Delanoë à l’hôtel de ville de Paris recueille ainsi 21 % de «bonnes opinions» chez l’ensemble des Français (contre 61 % de «mauvaises» et 18 % qui ne se prononcent pas sur elle). Chez les sympathisants de gauche, elle obtient 42 %, et 24 % parmi les Français qui se disent proches de la major