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Les allergiques le savent bien : au début du printemps, les premiers pollens amènent les plus violents éternuements. Sur l’aile droite de la macronie, le nez a commencé à piquer dès le soir du premier tour, lorsque Macron a évoqué dans son discours l’idée d’un «grand mouvement politique». Avec une crainte pour la jeune pousse d’Horizons : se noyer tout entier dans un parti unique. «Ça me fait peur parce que si on fait un seul grand parti, il n’y a plus d’alternance possible. Les extrêmes vont forcément gagner au coup d’après», avance une cadre du parti d’Edouard Philippe. Selon elle, la présidentielle 2027 sera offerte sur un plateau à l’extrême droite ou La France insoumise. Suivant cette logique, l’alternance post-Macron devrait plutôt se faire… avec un héritier de Macron, un poil plus à droite. Pas sûr que cela suffise aux Français niveau envie de changement.
«Faire barrage à Edouard Philippe»
«Le parti unique, je n’y crois pas», se rassure un élu membre d’H