Menu
Libération
Chez Pol

Houlié et la «rupture tranquille», Darmanin qui «tend tout le monde» : la macronie en ébullition pour l’après-législatives

Article réservé aux abonnés
Alors que Macron temporise et que la macronie rêve d’une majorité centrale alternative au NFP, les députés Renaissance s’agitent, entre initiatives concurrentes de l’aile gauche et de l’aile droite.
Gérald Darmanin à l'arrivée des députés à l’Assemblée nationale au lendemain des élections législatives, à Paris lundi 8 juillet. (Albert Facelly/Libération)
publié le 9 juillet 2024 à 10h15

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Après son effondrement aux européennes (troisième à 15%) qui a provoqué la dissolution et son rebond miraculeux aux législatives (en grande partie grâce au front républicain), la macronie pense pouvoir tirer les marrons du feu de la tripartition de l’Assemblée. La courte avance du Nouveau Front populaire, qui revendique Matignon qu’Emmanuel Macron n’a pas l’air disposé à lui laisser, fait pousser les ailes des macronistes qui se prennent à rêver d’une majorité centrale leur permettant de rester au pouvoir. Mais tout commence déjà en interne.

Très vite après la soirée électorale, les grandes manœuvres ont débuté dans l’ex-majo présidentielle. Président sortant du groupe Renaissance, Sylvain Maillard, a d’abord, dans un message à ses troupes que nous avons consulté, mis la pression pour qu’ils se rattachent au groupe d’ici ce mardi. Une manière de sécuriser des effectifs tentés de s’autonomiser sur la droite et la gauche, sous les initiatives, d’une part, de Gérald Darmanin et Bruno Le Maire et, d’autre part, de