Eric Ciotti réapparaît à Nice. Vendredi matin d’abord sur un marché. A midi devant un comité de quartier. On est loin d’un retour triomphant sur ses terres natales et électorales. Plutôt en catimini, avec ses plus proches et ses militants. Sans journalistes et sans flonflons. A 17 h 40, Ciotti refait surface devant sa permanence posée sur le port. Il entre et il ne s’exprime pas. Son entourage assure qu’il «consulte la stratégie». Et sinon ? «Il ne fait pas grand-chose.» A ses côtés, son allié Bernard Chaix, lui aussi candidat aux législatives dans une circonscription niçoise. C’est qu’Eric Ciotti a une campagne à mener. Après l’alliance avec le RN, après le désamour de ses camarades LR, après les épisodes rocambolesques de la bataille du siège, après les joutes judiciaires, le député sortant compte bien récupérer son siège dans la première circonscription des Alpes-Maritimes.
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