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Cas barrés
On connaît désormais les noms des premiers sortants écartés par le camp présidentiel. Stéphane Vojetta, évincé de sa circo des Français de l’étranger (Espagne-Portugal) au profit de Manuel Valls, a annoncé maintenir sa candidature en dissidence. Mais d’autres cas retiennent l’attention. Visé par une plainte pour agression sexuelle et harcèlement moral déposée par sa suppléante et ex-collaboratrice, également condamné aux prud’hommes pour licenciement abusif d’un collaborateur en 2021, Pierre Cabaré (Haute-Garonne) n’est pas réinvesti, le journaliste Pierre Baudis – fils de l’ex-maire de Toulouse Dominique Baudis – lui ayant été préféré. Jeudi soir, Cabaré (toujours officiellement membre de LREM) a toutefois semblé annoncer son intention de faire dissidence. Dans le département voisin de la Gironde, c’est Benoît Simian qui n’est pas réinvesti. L’élu, membre de Horizons après avoir quitté le groupe LREM au prétexte de désaccords de fond, est au cœur d’une affaire de harcèlement contre son ex-femme : dix-huit mois de prison, trois ans de sursis probatoire et trois ans d’inéligibilité ont été requis contre lui fin mars et le jugement a été mis en délibéré au 23 juin, soit quatre jours après le second tour des législatives. Depuis début février,